Liste des évènements
Corps diplomatiques présents lors d'expositions que nous avions origanisées
Le carnaval vu par tibor dengyel
C’est surtout dans la mise en scène de grandes kermesses, scènes de carnaval et autres réjouissances que Tibor Dengyel a donné le meilleur de lui-même. On sent ici très nettement l'inspiration des fêtes villageoises, des farandoles, cette joie gourmande qui illumine une existence régie par le rythme de la nature. Une profusion baroque de personnages, de couples, de masques, de petites scènes noyées dans la masse donne à ses tableaux une vitalité étonnante. Bosch, Brueghel et Ensor réunis au sein du même univers, voilà ce que Tibor Dengyel a réussi dans ces oeuvres qui restent pourtant tellement personnelles.
Contact: goffinpierre@yahoo.fr
Participation d'eugène de bie à l'exposition "de brueghel à magritte" en 1983 à lausanne
"De Brueghel à Magritte",
Mars – avril 1983
Galerie Reymondin - Lausanne (Suisse)
En 1983, Eugène De Bie avait été sélectionné parmi les meilleurs peintres contemporains belges pour figurer aux côtés de Maîtres Anciens à cette exposition.
Parmi cette sélection, De Bie était un des rares peintres vivants à être exposé.
Trois mois plus tard, De Bie et son épouse trouvaient la mort dans un accident sur les routes de Bretagne.
Ils reposent tous les deux dans le cimetière du Guilvinec.
Liste des Artistes exposés
1 Eugène De Bie Contemporain
2 Anne Bonnet Moderne
3 Ferdinand Bol Ancien Deux tableaux
4 Brueghel Ancien Deux tableaux
5 Collignon Contemporain
6 Pieter Coopse Ancien
7 Hugo Duchateau Contemporain
8 Paul Delvaux Moderne
9 Jacob Grimer Ancien
10 Abal Grim Ancien
11 Heerbrandt Contemporain
12 Isenbrant Ancien
13 de Jaeger Contemporain
14 Abraham Hondius Ancien
15 Hermanus Koekoek 19e siècle
16 Légende de Sainte Lucie. Ancien
17 Georges Lemmens Moderne
18 Lennep Contemporain
19 Lismonde Contemporain
20 René Magritte Moderne
21 G.Morren Moderne
22 Oberman 18e et 19e siècles
23 Félicien Rops 19e siècle
24 Gustave de Smet 19e siècle
25 Frans Snyders Ancien
26 Léon Spilliaert Moderne
27 Alfred Stevens 19e siècle
28 Camille de Tag. Contemporain
29 van der Kamp Contemporain
30 van Gassel Ancien
31 van Kessel Ancien
32 van Riet Contemporain
33 Rik Wouters Moderne
34 Verbruggen Ancien Deux tableaux
Quelques instants d'une vie " mémoires de lyvia dengyel ( 1925-2020 (suite) "avant propos" (lire suite ci-dessous)
Mémoires de Lyvia Dengyel 1925-2020
Rédigées en avril/mai 2015
Avant propos
Née à Budapest en 1925, Lyvia Dengyel-Salgo a connu, durant sa longue vie, les belles années de l’entre-deux guerres, l’entrée en guerre de la Hongrie contre l’URSS, l’occupation allemande, l’invasion soviétique et enfin sa fuite vers l’Europe de Ouest en 1948.
Nous publions ce texte en sa mémoire, elle qui fut un témoin privilégié des bouleversements que connus l’Europe durant les 95 ans de sa vie.
Nous avons eu le privilège de côtoyer Lyvia Dengyel-Salgo durant ces vingt dernières années. Nous avons beaucoup appris sur cette période, pas si lointaine, mais si peu connue du grand public d’Europe de l’Ouest.
Mai 2021
Pierre Goffin
Président
Asbl Association pour la Promotion Artistique
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Quelques instants d'une vie "lyvia dengyel ( 1925-2020) préface de se mr kovacs"ambassadeur de hongrie (lire suite ci-dessous)
Préface de SE MonsieurTamás Iván KOVÁCS,
Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de Hongrie en Belgique
Chers lecteurs, chères lectrices,
En tant qu’Ambassadeur de Hongrie à Bruxelles, je suis honoré de pouvoir écrire cette brève préface aux mémoires autobiographiques de Mme Lyvia Salgó-Dengyel (1925-2020), veuve du peintre Tibor Dengyel (1913-2000).
Ces dernières années, Art Promotion sa et l’Association pour la Promotion Artistque Asbl ont consacré plusieurs expositions au peintre. Pierre Goffin, président de la société, passionné de culture hongroise et régulier visiteur de l’Institut culturel hongrois promeut depuis plusieurs décennies l’artiste tant en Hongrie qu’en Belgique, au point d’en faire une affaire personnelle. Parmi les expositions organisées ces dernières années, l’Institut a accueilli une rétrospective de l’œuvre de Tibor Dengyel en 2013. C’est justement lors de l’inauguration de cette exposition, organisée à l’Institut et lors du vernissage qui eut lieu à la Banca Monte Paschi, que j’ai eu l’occasion de faire la connaissance de sa veuve, cette dame exceptionnelle: Mme Lyvia Salgó-Dengyel.
Les extraits qui suivent ouvrent autant de fenêtres sur le grand puzzle qu’est le passé. Au travers de ce regard sur la période ayant précédé la Seconde Guerre mondiale et celle qui l’a suivie, un destin individuel s’esquisse.
En effet, l’histoire de Mme Lyvia Salgó-Dengyel est unique, comme l’est le sort de chacun, mais elle n’est malheureusement pas singulière dans le contexte orageux de la Hongrie et de l’Europe centrale et orientale du XXème siècle.
C’est la tragédie de notre nation – comme l’écrit Lyvia – que depuis le milieu du siècle dernier, notamment du 19 mars 1944 jusqu’au 2 mai 1990, la Hongrie ne fût pas un Etat souverain. C’est d’abord par l’Allemagne nazie que fut occupée notre patrie, pour ensuite être envahie par l’armée de l’Union Soviétique.
Nombre de Hongrois aimant leur patrie, mais ayant choisi la liberté et la sécurité ont été contraints de quitter la Hongrie à cette époque. Lyvia Salgó-Dengyel a subi le même sort à un très jeune âge. Toutefois, en fiers Hongrois, sa famille et elle se sont relevés partout où le destin a décidé de les amener. Comme elle l’écrit dans ses mémoires, sa vie n’a pas toujours été facile, mais elle a toujours été intéressante. Son mariage avec Tibor Dengyel lui a révélé le côté bohème et joyeux de la vie également, complétant sa passion pour la musique avec celle de la peinture. Et quand bien même elle a parfois dû faire face à des difficultés existentielles, elle a été jusqu’à la fin de sa vie fidèle à l’image que tant gardent d’elle : celle d’une grande dame.
Bruxelles, mars 2021
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Quelques instants d'une vie " mémoires de lyvia dengyel ( 1925-2020) "introduction" (lire suite ci-dessous).
Introduction (Suite ci-dessous)
Celui qui n’a jamais dû quitter son habitation et tout laisser derrière lui, ne peut pas savoir ce que signifie de simplement claquer la porte d’un appartement de cinq pièces avec tout son contenu, le résultat du travail de toute une vie. On ne pense qu’à fuir les atrocités et on n’a pas le temps de regretter le passé.
Ce n’est qu’après que l’on se rend compte de tout ce que l’on a perdu et c’est alors que cela commence à faire très mal, et de ce mal-là, on ne guérira jamais.
Au début, on a encore un peu d’espoir de pouvoir oublier, mais après on se rend vite compte que ce n’est qu’une illusion.
La douleur reste éternelle…
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Quelques instants d'une vie " mémoires de lyvia dengyel ( 1925-2020) "ma vie avant et partir de 1944"(lire suite ci-dessous)
Ma vie avant 1944
Budapest
Mon enfance se déroulait dans une atmosphère insouciante, gaie et heureuse avec ma mère et une gouvernante qui était avec nous pendant 10 ans, devenant ainsi un membre de la famille.
Je n’ai vu que rarement mon père qui voyageait en Europe pour affaires.Mon oncle, étant célibataire, habita chez nous pendant une dizaine d’années. Je l’adorais et c’était réciproque. Il me conduisait à l’école chaque matin, chemin qui le menait à son bureau.
Nous passions de merveilleuses vacances chaque été, souvent en Italie (aujourd’hui Croatie), mais la Hongrie n’était pas négligée pour autant. Des promenades enchanteresses, des forêts romantiques. Tandis que je me délectais des différentes piscines ouvertes aux jardins fleuris, ma mère faisait des cures de bains et buvait l’eau bénéfique pour la santé. Mais cette vie insouciante prit fin quelques années plus tard avec la guerre.
Juin 1941
La Hongrie entre en guerre contre le l’URSS
La qualité de la vie culturelle était de très haut niveau. On n’avait qu’à choisir entre concerts, opéras ou théâtres, nous n’étions jamais déçues. J’adorais particulièrement les décors d’opéras qui étaient magiques. Je n’oublie pas la mer calme ou agitée de « Madame Butterfly », la rue parisienne pleine de vie aux couleurs chatoyantes de « La Bohème » ou les grands arbres aux feuilles tremblantes des jardins fleuris de « Faust » et tant d’autres…
J’étudiais le piano depuis mes 6 ans, j’entendais parler allemand déjà au berceau et à 8 ans une charmante dame parisienne m’a inculqué le français.Mon père voulait absolument que je parle plusieurs langues – « c’est indispensable pour ta vie future » - disait-il. Comme il avait raison ! Je lui en suis éternellement reconnaissante. Deux ans avant la guerre, j’étais inscrite chez les sœurs de « Notre-Dame de Sion », qui donnaient différents cours, débouchant sur un diplôme de capacité. On pouvait choisir entre : l’histoire, littérature, grammaire, en français, même en anglais ou secrétariat. Après deux ans d’études, j’ai eu mon diplôme d’anglais avec distinction, qui aurait dû être homologué à Sheffield (R-U), mais c’était impossible à ce moment vu les troubles d’avant-guerre. C’est pourquoi la simple remarque sur le diplôme : « délivré en temps de guerre ».
Ma vie à partir de 1944
Etant pianiste, pour moi, ma vie était toute tracée : obtenir un diplôme d’artiste. J’étais suive
par le meilleur professeur et pédagogue, à tel point que j’ai pu assimiler un an de matière en 4
mois. Ce rêve fut brutalement interrompu en 1944
19/03/1944
Par un dimanche ensoleillé, j’ai assisté à une matinée de piano de Beethoven. Toute imbibée de musique, à la sortie, j’aperçois mon père, très énervé, qui nous attendait et disait :
« dépêchez-vous, les Allemands ont envahi la ville. Il faut vite rentrer, personne ne sait ce qui nous arrivera. » Les rues étaient complètement vides et nous allongions nos pas vers le métro. Effectivement, la peur, l’angoisse, la souffrance ont rempli notre proche avenir. D’abord, le triste sort des Juifs, que tout le monde connaît, et qui étaient – entre autres horreurs – conduits en pleine nuit au bord du Danube, pour y être fusillés et jetés dans le Danube (une de mes très bonnes amies avec sa mère étaient parmi les victimes). En même temps, les bombardiers
Lourds américains commencèrent à détruire massivement la ville. On dormait tout habillé de peur de devoir courir à la cave au moment où les sirènes commençaient à hurler.
Arrivées de troupes soviétique
2/07/1944
Et ce qui devait arriver, arriva. Angoissés dans la cave, nous entendions les bombes tomber, un bruit de plus en plus fort, pendant que la petite radio annonçait « des avions lourds américains bombardent le Bois et les environs », (c’est là où nous habitions). L’obscurité était totale et un dernier bruit énorme, la bombe était tombée sur notre maison (grande maison solide de 4 étages), qui est disparue au-dessus de nos têtes et jusqu’à la cave. Puis, le silence. Quelqu’un a crié : « la maison est en feu ». Tout le monde commençait à crier et à se précipiter vers la porte qui n’existait plus. Personne ne pouvait sortir, empêché par des gravats qui fermaient complètement l’issue. Les hommes commencèrent à déblayer ce qui nous a permis, après des heures, de ramper vers la lumière. Il y avait tellement de poussière dans l’air, que l’on ne pouvait pas respirer. Alors ma mère, qui était la prévoyance même, commença à distribuer des gants de toilette humides (qu’elle avait préparés à l’avance) que nous mettions contre nos bouches et nez et cela nous aidait quelque peu. Après avoir pu sortir, j’arrivais à un escalier en ruine où j’ai vu un homme traîner derrière lui, dans la boue, un tailleur en soie (shantung) blanche. C’était le mien qui a été livré par notre firme le jour précédent. J’aurais voulu pleurer, mais je n’avais plus de larmes. Etant donné que la grande partie de notre appartement était en ruine, il fallait trouver un autre endroit pour loger. Cet endroit était le grand immeuble du bureau – au coeur de la ville - avec 2 locaux séparés, un où l’on gardait le stock et où l’on travaillait tous les jours, l’autre un beau salon où l’on présentait la collection. Il y avait 3 caves en béton contre les attaques aériennes. Les bombardements incessants devenaient tellement intenses que nous étions obligés de descendre définitivement dans la cave, le 24 décembre 1944, pour y rester jusqu’à mi-mars !
Entre temps, les Russes étaient entrés en ville. Les Allemands se sont retranchés dans un hôtel de luxe qui se trouvait vis-à-vis de notre bureau et ont placé un canon sur un coin près de nous. J’étais convaincue que nous ne pourrions pas survivre à cette situation. Deux ennemis face à face en ville et le troisième dans les airs. C’était démoniaque. Les Russes gagnant du terrain, on voyait les Allemands très énervés, rentrer et sortir de l’hôtel et un « beau matin » ils plièrent bagage et partirent vers Buda, (côté colline de la ville où se trouve la château, anciennement résidence du gouverneur – actuellement magnifique musée de peintures).Les Allemands, étant arrivés à Buda, ont fait exploser tous les ponts. Des personnes et les trams sont tombés dans le Danube par -20° ! Un de mes amis, qui se trouvait dans un tram, tomba également dans l’eau glacée, ainsi que les chevaux, tous emportés par le fort courant du Danube. Il fut sauvé, mais attrapa une maladie des reins qui l’emporta peu de temps après. Il avait 26 ans. Entre temps, la bataille faisait rage sur la colline, mettant les deux protagonistes face à face, et mon oncle, qui était soldat, a été tué pendant ces derniers affrontements. Pendant ce temps, nous avions faim et rien à manger. Mais, avant le siège, ma mère, ingénieuse comme toujours, et encore dans notre appartement, grillait des tranches de pain, les mettant dans un sac en toile « pour les mauvais jours ». Dans la cave, elle nous a distribué une tranche par personne et par jour. C’est cela qui nous a sauvé. Après une des grandes batailles, un soir, deux Russes sont descendus dans la cave et ont désigné, avec leurs bras étendus, quelques hommes, entre autres mon père et un de nos amis, pour les suivre. Ils disparurent dans la nuit, nous laissant désespérées, ne sachant pas, si nous pourrions les revoir un jour. Quatre jours après, ils sont réapparus en s’enfuyant de leur captivité dans une caserne aux environs de Budapest. Nous n’avons jamais su ce qui leur était arrivé là-bas, ils ne désiraient pas en parler.
Un autre soir, un jeune Russe fit son apparition dans la cave. Une dame âgée, locataire de l’immeuble, employait une jeune fille chez elle. La fille était cachée et le Russe la réclamait à la dame, qui faisait semblant de ne pas le comprendre. Le Russe prit son arme et voulut tuer la dame. Là-dessus, la fille se montra et le Russe l’a traînée dans la salle des chaudières. Après un certain temps, ils sont revenus et le Russe s’en alla. Le lendemain il est revenu et portait dans ses bras un rouleau de soie – qu’il avait pillé dans un magasin quelque part, et le donna à la fille ! Tous les appartements et tous les magasins étaient ouverts et tout le monde pouvait y prendre ce qu’il voulait. C’était hallucinant. Il y avait mille choses similaires qui nous faisaient froid dans le dos.
Les premières troupes de soldats russes venaient du Caucase, donc le savoir-vivre leur était complètement inconnu, ils étaient analphabètes et faisaient des choses inimaginables. Ils étaient comme des bêtes qui sortaient de leurs cages. Une bande de sauvages. Par exemple : ils rentraient dans un magasin, faisaient le feu sur le parquet, puis, avant de quitter, ils vidaient tout et partaient en laissant brûler le feu, le parquet et plus tard toute la maison… Les habitants ne voyaient rien puisqu’ils étaient dans la cave.
Fin des hostilités – Occupation soviétique
Printemps 1945
Quand nous sommes sortis pour la première fois de la cave vers 11 heures du matin, il faisait nuit noire. Le ciel était tellement bas, on aurait dit qu’il tombait sur nos têtes. La poussière de tous ces projectiles pendait dans l’air. On sentait l’odeur de la guerre et celle des cadavres d’hommes et de chevaux qui jonchaient les rues. Notre belle ville était en ruine. Je vois toujours un homme qui, avec un couteau, courait vers un cheval et en coupait un gros morceau de la cuisse pour le dévorer. Oui, la guerre était finie (la radio l’avait annoncé, donc il fallait le croire). Mais comment rebâtir une nouvelle vie de ces ruines et comment soigner ces blessures invisibles qui marqueront les hommes pour ne jamais s’effacer ? Grâce à mon père, notre appartement a été plus ou moins retapé de façon à pouvoir y retourner pour voir ce qui nous restait, puisque le 8 mai 1945 on annonçait LA PAIX ! Je ne pouvais pas y croire. « Il n’y aura plus de bombes ? Il ne faudra plus jamais courir à la cave ? » demandais-je tout le temps à ma mère. Cette paix, pour nous, avait malheureusement un côté noir : les Russes se sont installés dans notre pays. Nous n’osions plus sortir dans la rue, de peur de se faire violer par ces rustres. Pour eux c’était égal, si c’était une jeune fille de 10 ans ou une vieille personne de 80 ans. La toute nouvelle chose qu’ils ont inventée, c’était d’envoyer des soldats loger chez des familles. C’était vraiment l’horreur. Un major a été placé chez des amis, qui, après un certain temps, trouvaient prudent de l’inviter à dîner. Il était très content mangeait de bon appétit et buvait son café après le repas. Avant de quitter la table, il se tourna vers l’hôtesse et dit : « votre service à café me plaît beaucoup et je voudrais l’emporter. Veuillez l’emballer pour que je puisse le prendre avec moi ! ». Et tout heureux, il partait avec.
1946
Mon père ne voyait aucune solution d’une vie future décente sous l’occupation russe. Il désirait absolument reprendre le travail, c’est-à-dire de voyager avec une nouvelle collection. Pour cela, cela nécessitait un visa et une permission spéciale délivrés par l’attaché commercial britannique. Ce de dernier avait un « bureau », plutôt une sorte de « tente » provisoire au bord du Bois, entouré de quelques soldats qui avaient l’air assez pacifiques. Il fallait donc que je me « sacrifie » et que j’explique à l’attaché le « comment » et le « pourquoi » de cette demande. Je ne me sentais vraiment pas à l’aise avec mon « tout nouvel » anglais. J’ai pris une grande respiration et commençais à parler… Une demi-heure après je sortais, toute fière, avec la permission d’un séjour de trois semaines à l’étranger.Il faut savoir que si un membre de la famille quittait le pays les autres membres n’obtenaient aucune autorisation de ce genre, ni de passeport. Mon père est donc parti et pendant ce temps, je le remplaçais au bureau. Mais la situation se dégradait. Les autorités venaient d’être informées que mon père avait - par ses relations haut-placées et lors de son dernier voyage en Belgique, obtenu 6 visas d’établissement pour ses meilleurs coupeurs. Pour cela, il méritait la prison. C’est ce que j’ai compris au bureau.
Je n’ai pas réfléchi longtemps et je lui ai écrit une lettre comme quoi j’étais très contente que sa santé s’est améliorée et je l’encourageais d’y rester encore pour son bien. Il a, bien sûr, compris qu’il ne pouvait plus rentrer en Hongrie. Puis, il nous a fait dire par une amie, de tout essayer pour pouvoir sortir du pays. C’était plus facile à dire qu’à faire. Les soucis commençaient à s’accumuler au-dessus de nos têtes et pour mon père, cela signifiait la perte de son établissement à Budapest
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Quelques instants d'une vie -mémoires de lyvia dengyel (1925-2020) "la fuite" (lire suite ci-dessous)
La fuite
1948
Je reprenais mes cours de piano. Entre temps, notre ami cherchait des relations qui pouvaient éventuellement déboucher à quelque chose de positif. Un jour, quelqu’un lui a fait connaître un jeune homme, qui organisait des voyages de Budapest à Vienne dans le wagon du courrier russe de l’Arlberg Express. Pour ces « excursions » il était habillé en short pour que les gens le prennent pour un touriste. La date de notre départ fut fixée au 11 août 1948. Nous étions en juin et arrivait le jour de mon dernier cours de piano. A la fin de la leçon, mon prof – qui n’était évidemment pas au courant de nos plans – me faisait savoir qu’il avait l’intention de me faire jouer le concerto en la majeur de Mozart avec orchestre, la prochaine saison. J’étais anéantie. Tous mes espoirs étaient perdus…Notre ami, qui nous a accompagné, avait l’intention de retourner en Hongrie, mais c’est devenu impossible. Ce n’était pas une excursion d’où l’on aurait pu retourner quand on en avait envie, c’était une fuite longue, compliquée et dangereuse. Il fallait d’abord nous rendre dans une ville au nord-ouest de Budapest, ce n’est que là-bas que nous pouvions monter dans le train. Pour ce petit voyage un ami lui a prêté une voiture. Arrivant à la gare, il n’y avait heureusement ni policier rouge, ni soldat russe. Nous devions nous rendre au début du train (hors station) et vite monter dans le wagon du Train Postal où les vitres des deux portes avaient déjà été « préparées », c’est-à-dire que les Russes y avaient collé des cartons pour que les soldats hongrois, qui se tenaient sur les marches avec fusils à l’épaule, ne puissent pas voir à l’intérieur. Il était midi et le soleil tapait très fort. Le train tardait à partir. Il y avait 2 heures d’attente. Une horreur ! Nous étions 6 personnes là où normalement il y avait place pour 2. On avait difficile à respirer, 40° et un soleil de plomb. J’étais la seule qui avait une montre et j’ai écrit avec ma main dans l’air les minutes qui restaient encore jusqu’au départ du train. Enfin le train démarra. Après un certain temps, un des Russes est venu nous dire que si nous voulions voir la barrière de la frontière, c’était le moment. Tout le monde se précipita dans le grand wagon pour dire « adieu » à notre pays. C’était très émouvant.
Vienne
C’est à 21 heures 30 que nous sommes arrivés à Vienne. C’était hors de la station et en pleine obscurité. Il fallait vite courir vers la sortie. Une fois dans la rue, fatigués, épuisés, nous ne savions pas où aller. C’est alors que je me suis souvenue du nom de l’hôtel où mon père avait l’habitude de loger. La chambre était grande avec des meubles de jardin…Avant de quitter notre appartement à Budapest, ma mère avait pris un vieux passeport, depuis longtemps périmé et avait dit « c’est mieux que rien et qui sait, cela peut peut-être encore nous servir à quelque chose ». A la réception l’on a accepté le passeport, mais le lendemain quand la police est venue voir les papiers des nouveaux clients, à la vue de notre passeport, nous avons été emmenés au bureau de police et peu de temps après nous avons été conduits à la grande prison pour passage illégal de la frontière. Le jeune homme en short, qui nous suivait partout, est entré dans une épicerie pour y acheter des petits pains fourrés et des fruits. En donnant le paquet à ma mère, il a murmuré « je ferai le nécessaire » puis nous ne l’avons plus vu. Entre temps, on nous a conduit au milieu de la chaussée, entre deux gendarmes armés, comme de grands criminels. Nous n’avions pas exactement leur profil, habillées de coquettes robes d’été, sandales aux pieds. En attendant la vérification de nos papiers, notre ami était conduit dans une cellule provisoire où je pouvais jeter un coup d’œil et je dois sourire, si je repense au « tableau » : il était couché sur une planche sur le dos, son costume bien arrangé, les mains derrière la tête, la tranquillité même, comme quelqu’un qui n’a absolument aucun souci. Puis il a été conduit dans la partie « homme » de la prison et nous ne l’avons plus vu. Ma mère et moi, sommes passées par d’innombrables grilles dans une immense prison, éclatante de blancheur. La gardienne également en blanc de la tête aux pieds. La salle où elle nous a conduites était très grande et dans un coin il y avait six personnes pour le même « crime » que le nôtre. Dans l’autre partie de la salle il y avait des femmes d’une morale douteuse, qui étaient prises par la police dans une rafle la nuit précédente. Puis, à midi, notre petit groupe du sortir dans le couloir où bouillonnait un affreux liquide gris avec quelque chose comme des chenilles. Bhouh… Je ne voulais pas prendre la gamelle, mais ma mère m’encourageait à le faire et disait que nous les déposerions sur la table, de retour dans la salle. Nous avons profité de nos pains et fruits, tandis que les autres se sont jetées sur nos soupes en criant : « vous ne mangez pas ? Alors, je la prends… ». Dans notre petit groupe il y avait une femme qui a « perdu la tête » en tirant inlassablement les fils d’un morceau de toile, en attendant depuis des mois que quelqu’un s’occupe d’elle. L’autre, après y avoir passé déjà six mois désespérait…Entre temps, notre homme en short ne resta pas inactif et le lendemain, la gardienne en ouvrant la grille, criait notre nom et dans le couloir elle nous a dit : « Vous êtes libres !». En bas, en attendant que l’on nous donne nos papiers, notre ami était là et, à trois, nous avons pu franchir l’immense porte cochère qui, pour nous, signifiait la liberté, et tandis que l’huissier à l’énorme moustache nous criait « au revoir mes amis ! », nous, en sortant, sommes entrés dans le plus beau rayon de soleil que j’ai jamais vu ! Tout d’abord, notre direction a été une pâtisserie pour nous délecter d’un chocolat chaud et un de ces gâteaux de rêve, dont les Autrichiens (et les Hongrois) ont le secret. Après avoir vu le monde un peu moins cruel, nous nous sommes mis à la recherche de la zone américaine, et une pension pour y rester – combien de temps ? – mystère ! Le lendemain, je me suis mise en route vers l’ambassade de Belgique, avec le vieux passeport. Le diplomate qui m’a reçue aimablement, après avoir examiné le passeport, m’a déclaré qu’il étant dans l’impossibilité de me donner satisfaction, comme il s’agissait d’un vieux passeport depuis longtemps périmé. J’étais désespérée et ne savais pas vers qui me tourner. Le jour suivant, risquant le tout pour le tout, je me suis de nouveau retrouvée à l’ambassade et en regardant le même monsieur avec des yeux de chien battu, (je crois qu’il m’a plaint), j’ai enfin eu le cachet tellement désiré tandis qu’il me disait : « ne dites à personne que c’est moi qui ai mis le cachet dans votre passeport ». Je l’ai gentiment remercié et suis rentrée le cœur léger à la pension. Nous sommes restés 4 semaines à Vienne.
Salzbourg
Notre prochaine destination, nouveaux problèmes, nouvelles difficultés.
Pour pouvoir monter dans le train et quitter l’Autriche, nous avions besoin des cartes d’identité autrichiennes. Notre homme en short entrait en action et après quelques jours, il nous apportait ces cartes à la pension. Il fallait apprendre les coordonnées différentes de ces étrangers.
Ma mère était devenue professeur de piano. Pour elle c’était difficile à cause de la langue qu’elle ne maîtrisait pas. Il ne lui restait que l’espérance de ne pas être interrogée. En tout cas, nous ne nous connaissions pas et n’étions pas assises l’une près de l’autre. La frontière russo-américaine se situait sur le pont du fleuve Enns où le train s’arrêtait à 1 heure de la nuit, pour permettre aux russes de monter pour le contrôle des voyageurs. Mon vis-à-vis était un représentant autrichien, qui me racontait qu’il faisait ce trajet plusieurs fois par semaine et il arrive que des personnes se font descendre, direction : Sibérie. Cela dépendait si les Russes ont assez bu avant la montée du train. Tout d’un coup je me sentais beaucoup moins rassurée et j’avais comme un petit coup de froid dans le dos.
Arrivant dans notre wagon, le Russe a commencé à examiner les cartes et les remettait à chacun la sienne. J’étais la dernière. Au lieu de me remettre ma carte, il est parti avec. Je me suis déjà vue dans les steppes de Sibérie… Après une quinzaine de minutes, j’ai récupéré ma carte, mais ces 15 minutes me semblaient une éternité et je me demande encore aujourd’hui ce que signifiait ce petit intermezzo. Le train est arrivé à 4 heures du matin à Salzburg. Ne sachant pas où aller, nous avons décidé de rester dans la salle d’attente pour dormir un peu. Quand tout à coup, une petite femme âgée nous a demandé si, par hasard, nous ne cherchions pas une chambre. C’était le plus beau cadeau que l’on pouvait nous faire. On l’aurait embrassée ! Elle nous a donné nom et adresse et dix minutes après, un taxi nous a déposé devant une coquette petite maison où une autrichienne bien en chair, avec un grand tablier blanc, nous souhaitait la bienvenue et nous conduisait à nos chambres. Nous pouvions enfin dormir…Nous étions obligés de rester six semaines à Salzburg et avons habité dans un hôtel connu, mais cher, ne trouvant pas de pension à notre goût. Entre temps, nous étions en octobre et le temps tournait au froid. Notre ami ne se sentait vraiment pas à l’aise sans manteau et, en plus, son voyage devait se terminer ici, n’ayant pas de visa pour rentrer en Belgique. Sa situation devenait critique. Un jour, nous avons été informés qu’il y avait une personne qui « fabriquait » des visas de sortie avec des pommes de terre crues, qui ont la particularité de ne pas s’effacer – mais il faut que je sois courageuse - cela se passe dans un café « louche » loin du centre. Après avoir payé pour notre sortie de l’Autriche, je suis rentrée plus ou moins soulagée de ce café. Le jour de notre départ est arrivé et notre ami nous a accompagnées à la gare. Nous étions très tristes pour lui. Il nous avait tellement aidées en tout et nous avions le sentiment de l’abandonner. Je vois encore sa silhouette sur le quai devenant de plus en plus petite jusqu’à sa disparition dans le brouillard. Son histoire continue, mais ce n’est plus dans notre vie. Il est resté à Salzburg après maintes péripéties et a refait sa vie là-bas.
Zürich
C’est avec un grand soupir de soulagement que nous sommes montées dans le train qui devait nous conduire à Zürich. Ma mère se demandait comment le contrôleur acceptera notre passeport. La photo représentait ma mère et moi – à 5 ans – avec de longues boucles. Nous étions seules dans le compartiment. Ma mère disait : « tu feras peut-être mieux de te coucher et je te couvrirai ». Nous attendions le moment fatidique. Le contrôleur, qui avait l’air aimable, regardait longtemps la photo, puis moi, et disait : « Eh bien, vous avez bien grandi ! » et tout cela avec un grand sourire. Nous qui avions été habituées à d’autres contrôles, cela nous a fait beaucoup de bien. Entre temps, mon père a pris contact avec notre représentant à Zürich en lui demandant de venir nous chercher à la gare et commander deux billets d’avion pour Bruxelles. Il était, bien sûr, présent à la gare où la foule était impressionnante. Je ne sais même pas comment nous nous sommes reconnus. En tous cas pour lui c’était plus facile que pour nous. Arrivées à Zürich vers 20 heures, notre représentant nous a conduites au cœur de la ville, merveilleusement illuminée. Après tout ce que nous avions vécu, la guerre, l’obscurité, la peur et en voyant cette ville libre et illuminée, ma mère ne pouvait pas retenir ses larmes.
Arrivée à Bruxelles
Le lendemain, nous montions dans un petit avion à hélices. Bientôt, nous nous trouvions au cœur d’une tempête. J’étais assise près d’une aile que je voyais bouger, trembler et entendais des craquements sinistres. C’était mon premier vol et j’avais très peur. Je me demandais à quoi servaient toute la souffrance et toutes ces vicissitudes, si nous devions mourir avant d’arriver à notre destination toute proche. En réfléchissant à tout cela, je fermais mes yeux et j’attendais l’horreur, quand tout à coup, j’ai vu le sol venir doucement à notre rencontre.On arrivait à Bruxelles, il pleuvait… et en sortant de l’avion j’ai aperçu mon père qui venait vers nous avec un énorme bouquet de roses rouges.
C’était le 22 octobre 1948.
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Quelques instants d'une vie - mémoires de lyvia dengyel (1925-2020 )"ma nouvelle vie et la vie avec mon père " lire suite ci-dessous
Ma nouvelle vie
Un mois après mon arrivée à Bruxelles, j’avais l’intention de reprendre mes études de piano et après avoir étudié le programme exigé, je me suis présentée au Conservatoire pour les examens. Le petit jardin devant l’entrée était plein d’étudiants et de valises. En les voyant, je me posais des questions. Le moment fatidique est arrivé et l’huissier, avant de m’ouvrir la porte m’a demandé : « où sont vos notes ? » J’ai répondu : « je n’en ai pas, je joue par cœur ». A ce moment-là mes idées se sont éclaircies et je trouvais la réponse : les valises contenaient des notes. Se servir de notes devant un jury en Hongrie, c’est absolument inimaginable et impensable. J’étais la seule à jouer par cœur !
J’ai joué devant un jury très nombreux. Après une attente de 1h30 environ, on est venu me dire que malgré que j’avais réussi, je ne pouvais pas être admise parce qu’il y avait trop de belges… Je suis rentrée à la maison en pleurant la fin de mon rêve.
La vie avec mon père
Mon père était administrateur directeur d’une grande firme de couture en gros (manteaux et tailleurs dame) pendant une trentaine d’années. Il présenta sa collection partout en Europe et fit ses achats de fourrures à Londres. Etant le doyen du métier, il était connu et apprécié pour son savoir-faire et son goût. Il se faisait beaucoup d’amis qui, avant la guerre venaient, avec plaisir, à Budapest pour y passer quelques jours insouciants et dans beaucoup de cas, tardaient de rentrer chez eux. Plus tard, à Bruxelles, j’accompagnais mon père, deux fois par an, à l’étranger où nous présentions la collection avec 2 mannequins pendant 3 semaines. Très beau souvenir. Après, arrivait la nouvelle saison et l’achat des modèles dans les maisons de couture à Paris et à Rome. Voyager avec mon père était un vrai délice étant donné qu’il était connu partout et servi comme un grand seigneur. Dans les hôtels, la meilleure chambre, dans les maisons de couture, le premier rang.Yves Saint-Laurent lui a apporté une fois une chaise plus confortable, parce que ces petites chaises dorées (habituelles dans les maisons) étaient un vrai supplice quand il s’agissait d’être assis pendant des heures, surtout en juillet par 40° de chaleur. Ces voyages restent inoubliables pour moi. L’entrée dans ces maisons était strictement contrôlée. On pouvait, bien sûr, écrire tant que l’on voulait, mais c’était interdit de tirer une ligne, encore moins, de dessiner. Si quelqu’un était pris il était immédiatement mis dehors et ne pouvait plus jamais revenir dans cette maison. La dessinatrice qui nous accompagnait devait être très forte. Après le défilé on rentrait en vitesse à l’hôtel pour qu’elle puisse commencer son travail et se rappeler avec notre aide de tous les détails figurant sur les modèles que nous avons choisis ainsi que d’autres. Dans le cas contraire, le coupeur n’aurait pas pu reproduire son patron. Toutes les coutures du modèle avaient leur importance.
Notre travail était donc très fatigant, étant donné que nous visitions trois maisons par jour.Un monde à part où nous avons vécu pendant ces séjours à Paris et à Rome.Les défilés où nous étions présents étaient d’abord montrés aux acheteurs et un modèle coûtait une fortune. Quand mon père m’a amenée pour la première fois chez Balenciaga, on ne voulut pas me laisser entrer. Il a dit que j’étais sa fille, ils ne l’ont pas cru – j’étais obligée de montrer ma carte d’identité ! J’ai eu une place au premier rang à côté de Marlène Dietrich qui, en robe-manteau marine et gants blancs jusqu’aux coudes, était très élégante ! Balenciaga était son couturier !
A Bruxelles, je travaillais dans chaque département et ainsi, avoir un diplôme de coupe m’était indispensable. Je savais toujours de quoi je parlais quand, par exemple, il me fallait réceptionner la marchandise livrée par nos ateliers extérieurs. Plus tard, je faisais également des patrons de robe. Mon père était d’abord réticent, mais mon enthousiasme a gagné et lors des premiers défilés mes robes avaient un tel succès qu’après la période de vente, je me suis retrouvée avec une commande de 400 robes ! Le grand problème était le manque d’ouvrières. Il faut savoir que les ouvrières qui travaillent le manteau et le tailleur ne sont pas qualifiées pour travailler la robe. Or, en pleine saison, les ouvrières sont déjà placées et il n’y avait que moi – qui étais disponible… Sauf que, être debout toute la journée, travail dur auquel je n’étais pas habituée, et après quelques semaines, mes robes me conduisaient tout droit vers une grave dépression nerveuse, qui dura 2 ans. D’abord au lit, puis en Suisse, j’ai essayé de me retaper, mais après une rechute : retour en Suisse, en période sans neige (cela compte beaucoup) épouvantable. Après être rentrée à Bruxelles, je continuais avec un excellent médecin en Allemagne, qui m’a enfin retirée du gouffre dans lequel je me débattais depuis de longs mois. En tout cas, plus tard, la fabrication des robes continuait - sans moi – avec succès.
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Quelques instants d'une vie -mémoires de lyvia dengyel (1925-2020) "ma vie avec un artiste " (suite et fin)
Ma vie avec un artiste
Ma vie n’était pas toujours facile, mais toujours intéressante. Mon mariage avec un artiste peintre m’a fait connaître, à côté de bons moments, la bohème, la difficulté de l’existence et l’émerveillement devant l’art de la peinture. Le peintre qui faisait toujours ce qu’il adorait faire, toujours de bonne humeur, était très facile à vivre et – miracle ! me conduisait – après sa disparition – et après quelques années d’études, également sur le chemin chatoyant des couleurs. Après plusieurs années, la vie m’a conduite sur différents chemins. Je suis devenue esthéticienne diplômée, avec un beau salon où j’ai trouvé la vie agréable avec une sympathique clientèle et la confiance qu’elle m’a accordée. Pour les massages du corps j’ai travaillé avec une amie esthéticienne. Seule, cela aurait été trop difficile physiquement. Mais, malheureusement, après un certain temps, mon amie a dû quitter Bruxelles, son mari étant diplomate, ils étaient déplacés de Belgique. Je ne pouvais pas continuer parce que la clientèle devenait trop importante pour une seule personne. Ne trouvant pas de solution qui m’aurait plu, j’ai dû quitter mon salon le cœur lourd.J’ai longtemps réfléchi, et enfin je me suis présentée dans un bureau intérimaire comme secrétaire de direction multilingue où j’ai dû passer mille et un examens pour prouver mes capacités. Je me sentais enfin libre de pouvoir quitter, si la place ne me convenait pas. J’ai travaillé dans des bureaux d’avocats américains, ce qui, au début, n’était pas une mince affaire. Etudiant originellement la langue anglaise pure et belle, j’avais difficile à m’habituer aux accents, parfois incompréhensibles – au dictaphone – des patrons américains, (surtout ceux qui venaient du Sud). Un jour, j’étais envoyée dans un bureau élégant avec trois patrons et une secrétaire. Le premier jour j’étais déjà au bureau, avant l’heure, avec la dame avocate (d’origine allemande – à qui j’ai également fait sa correspondance allemande -, mais qui faisait son droit à New York) quand mon futur patron a téléphoné en demandant à sa collègue : « Alors comment est la nouvelle fille ? » et la réponse de la dame : « ce n’est pas une fille, c’est une lady ». Le deuxième jour, mon patron m’a demandé si je ne voulais pas rester comme « fixe » ? J’ai demandé deux jours de réflexion, ne sachant pas si je voulais me fixer de nouveau. Et je suis restée six ans… « Au moins maintenant j’aurai quelqu’un qui corrigera mes fautes d’orthographe » a dit mon patron.Les tonnes de travail qu’ils m’ont distribuées chaque jour, m’ont complètement épuisée. Etre rapide au travail ne paie pas toujours. C’était ma dernière place. Ils ne voulaient pas me laisser partir, mais j’avais besoin de retrouver la paix intérieure avec un mari que j’adorais et que je retrouvais chaque soir de bonne humeur, devant son chevalet. Mon mari était un excellent peintre et aurait aussi fait un très bon écrivain. Il avait une plume colorée et aussi parfois pleine d’humour. « Si je n’étais pas peintre, je serais écrivain » disait-il. Un jour il a reçu une lettre d’un ami, qui travaillait à la radio « Free Europe » à Munich, en lui demandant s’il serait d’accord d’écrire régulièrement des articles littéraires pour la radio de tout ce qu’il a trouvé intéressant pendant les longues années qu’il a passées à l’étranger. Il a accepté cette demande, malgré le peu de temps qui lui restait en dehors de la peinture. C’est ainsi qu’il a envoyé pendant plusieurs années entre 70 et 80 articles et faisait connaître les curiosités de différents pays où il passait plus ou moins de temps. Des articles savoureux et intéressants pour tout le monde. Les originaux sont actuellement en la possession du Balassi Institute Brussels (Institut Culturel Hongrois). Je dois ajouter que le portrait du Roi Baudouin, qui a été réalisé par mon mari en 1955, a été d’abord offert à la Reine Fabiola qui, à son tour, en a fait don au Syndicat d’Initiative de Bruxelles-Promotion. Ainsi, toutes les personnes qui passent par là, peuvent admirer ce beau portrait et cela me fait grand plaisir. Etant un excellent portraitiste, mon mari en a exécuté, rien qu’aux Pays-Bas, une cinquantaine.
Mon mari m’a quittée le 30 mai 2000
Pour finir, j’ai trouvé - je ne sais plus où – ces quelques lignes qui vont suivre. C’est tellement vrai que j’aurais pu les écrire moi-même. Qu’elles soient les mots de la fin de ces mémoires.
« Je suis très amoureuse d’un artiste.
Il passe ses journées à peindre et à écrire.
Ses cachets varient d’un mois à l’autre, avec lui
Aucun jour ne se ressemble et c’est grisant.
Le plus beau cadeau qu’il m’ait fait ? Il a peint mon portrait.
Croyez-moi, ça n’a pas de prix ! »
Bruxelles - Avril / mai 2015
Lyvia Dengyel-Salgo
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Ma vie avec un artiste
Ma vie n’était pas toujours facile, mais toujours intéressante. Mon mariage avec un artiste peintre m’a fait connaître, à côté de bons moments, la bohème, la difficulté de l’existence et l’émerveillement devant l’art de la peinture. Le peintre qui faisait toujours ce qu’il adorait faire, toujours de bonne humeur, était très facile à vivre et – miracle ! me conduisait – après sa disparition – et après quelques années d’études, également sur le chemin chatoyant des couleurs. Après plusieurs années, la vie m’a conduite sur différents chemins. Je suis devenue esthéticienne diplômée, avec un beau salon où j’ai trouvé la vie agréable avec une sympathique clientèle et la confiance qu’elle m’a accordée. Pour les massages du corps j’ai travaillé avec une amie esthéticienne. Seule, cela aurait été trop difficile physiquement. Mais, malheureusement, après un certain temps, mon amie a dû quitter Bruxelles, son mari étant diplomate, ils étaient déplacés de Belgique. Je ne pouvais pas continuer parce que la clientèle devenait trop importante pour une seule personne. Ne trouvant pas de solution qui m’aurait plu, j’ai dû quitter mon salon le cœur lourd.J’ai longtemps réfléchi, et enfin je me suis présentée dans un bureau intérimaire comme secrétaire de direction multilingue où j’ai dû passer mille et un examens pour prouver mes capacités. Je me sentais enfin libre de pouvoir quitter, si la place ne me convenait pas. J’ai travaillé dans des bureaux d’avocats américains, ce qui, au début, n’était pas une mince affaire. Etudiant originellement la langue anglaise pure et belle, j’avais difficile à m’habituer aux accents, parfois incompréhensibles – au dictaphone – des patrons américains, (surtout ceux qui venaient du Sud). Un jour, j’étais envoyée dans un bureau élégant avec trois patrons et une secrétaire. Le premier jour j’étais déjà au bureau, avant l’heure, avec la dame avocate (d’origine allemande – à qui j’ai également fait sa correspondance allemande -, mais qui faisait son droit à New York) quand mon futur patron a téléphoné en demandant à sa collègue : « Alors comment est la nouvelle fille ? » et la réponse de la dame : « ce n’est pas une fille, c’est une lady ». Le deuxième jour, mon patron m’a demandé si je ne voulais pas rester comme « fixe » ? J’ai demandé deux jours de réflexion, ne sachant pas si je voulais me fixer de nouveau. Et je suis restée six ans… « Au moins maintenant j’aurai quelqu’un qui corrigera mes fautes d’orthographe » a dit mon patron.Les tonnes de travail qu’ils m’ont distribuées chaque jour, m’ont complètement épuisée. Etre rapide au travail ne paie pas toujours. C’était ma dernière place. Ils ne voulaient pas me laisser partir, mais j’avais besoin de retrouver la paix intérieure avec un mari que j’adorais et que je retrouvais chaque soir de bonne humeur, devant son chevalet. Mon mari était un excellent peintre et aurait aussi fait un très bon écrivain. Il avait une plume colorée et aussi parfois pleine d’humour. « Si je n’étais pas peintre, je serais écrivain » disait-il. Un jour il a reçu une lettre d’un ami, qui travaillait à la radio « Free Europe » à Munich, en lui demandant s’il serait d’accord d’écrire régulièrement des articles littéraires pour la radio de tout ce qu’il a trouvé intéressant pendant les longues années qu’il a passées à l’étranger. Il a accepté cette demande, malgré le peu de temps qui lui restait en dehors de la peinture. C’est ainsi qu’il a envoyé pendant plusieurs années entre 70 et 80 articles et faisait connaître les curiosités de différents pays où il passait plus ou moins de temps. Des articles savoureux et intéressants pour tout le monde. Les originaux sont actuellement en la possession du Balassi Institute Brussels (Institut Culturel Hongrois). Je dois ajouter que le portrait du Roi Baudouin, qui a été réalisé par mon mari en 1955, a été d’abord offert à la Reine Fabiola qui, à son tour, en a fait don au Syndicat d’Initiative de Bruxelles-Promotion. Ainsi, toutes les personnes qui passent par là, peuvent admirer ce beau portrait et cela me fait grand plaisir. Etant un excellent portraitiste, mon mari en a exécuté, rien qu’aux Pays-Bas, une cinquantaine.
Mon mari m’a quittée le 30 mai 2000
Pour finir, j’ai trouvé - je ne sais plus où – ces quelques lignes qui vont suivre. C’est tellement vrai que j’aurais pu les écrire moi-même. Qu’elles soient les mots de la fin de ces mémoires.
« Je suis très amoureuse d’un artiste.
Il passe ses journées à peindre et à écrire.
Ses cachets varient d’un mois à l’autre, avec lui
Aucun jour ne se ressemble et c’est grisant.
Le plus beau cadeau qu’il m’ait fait ? Il a peint mon portrait.
Croyez-moi, ça n’a pas de prix ! »
Bruxelles - Avril / mai 2015
Lyvia Dengyel-Salgo
Née à Budapest en 1925, Lyvia Dengyel a connu, durant sa longue vie, les belles années de l’entre-deux guerres, l’occupation allemande, l’invasion soviétique et enfin sa fuite vers l’Europe de Ouest en 1948
Nous publions ce texte en sa mémoire, elle qui fut un témoin privilégié des bouleversements que connus l’Europe durant les 95 ans de sa vie.
J’ai eu le privilège de côtoyer Lyvia Dengyel durant ces vingt dernières années. J’ai beaucoup appris sur cette période, pas si lointaine, mais si peu connue du grand public.
Pierre Goffin
Art Promotion
Mémoires de Lyvia Dengyel 1925-2020
Quelques instantanés d’une vie
Introduction
Celui qui n’a jamais dû quitter son habitation et tout laisser derrière lui, ne peut pas savoir ce que signifie de simplement claquer la porte d’un appartement de cinq pièces avec tout son contenu, le résultat du travail de toute une vie. On ne pense qu’à fuir les atrocités et on n’a pas le temps de regretter le passé.
Ce n’est qu’après que l’on se rend compte de tout ce que l’on a perdu et c’est alors que cela commence à faire très mal, et de ce mal-là, on ne guérira jamais.
Au début, on a encore un peu d’espoir de pouvoir oublier, mais après on se rend vite compte que ce n’est qu’une illusion.
La douleur reste éternelle…
Ma vie avant 1944
1.Budapest
Mon enfance se déroulait dans une atmosphère insouciante, gaie et heureuse avec ma mère et une gouvernante qui était avec nous pendant 10 ans, devenant ainsi un membre de la famille.
Je n’ai vu que rarement mon père qui voyageait en Europe pour affaires
Mon oncle, étant célibataire, habitait chez nous pendant une dizaine d’années. Je l’adorais et c’était réciproque. Il m’a conduit à l’école chaque matin, chemin qui le menait à son bureau.
_____
Nous passions de merveilleuses vacances chaque été, souvent en Italie (aujourd’hui Croatie), mais la Hongrie n’était pas négligée pour autant. Des promenades enchanteresses, des forêts romantiques.
Tandis que je me délectais des différentes piscines ouvertes aux jardins fleuris, ma mère faisait des cures de bains et buvait l’eau bénéfique pour la santé.
Mais cette vie insouciante prenait fin quelques années plus tard avec la guerre.
Juin 1941, la Hongrie entre en guerre contre le l’URSS, comme cobelligérante de l’Allemagne.
La qualité de la vie culturelle était de très haut niveau. On n’avait qu’à choisir entre concerts, opéras ou théâtres, nous n’étions jamais déçues. J’adorais particulièrement les décors d’opéras qui étaient magiques. Je n’oublie pas la mer calme ou agitée de « Madame Butterfly », la rue parisienne pleine de vie aux couleurs chatoyantes de « La Bohème » ou les grands arbres aux feuilles tremblantes des jardins fleuris de « Faust » et tant d’autres…
_____
J’étudiais le piano depuis mes 6 ans, j’entendais parler allemand déjà au berceau et à 8 ans une charmante dame parisienne m’a inculqué le français.
Mon père voulait absolument que je parle plusieurs langues – « c’est indispensable pour ta vie future » - disait-il. Comme il avait raison ! Je lui serai éternellement reconnaissante.
Deux ans avant la guerre, j’étais inscrite chez les sœurs de « Notre-Dame de Sion », qui donnaient différents cours, débouchant sur un diplôme de capacité. On pouvait choisir entre : l’histoire, littérature, grammaire, en français, même en anglais ou secrétariat. Après deux ans d’études, j’ai eu mon diplôme d’anglais avec distinction, qui aurait dû être homologué à Sheffield (R-U), mais c’était impossible à ce moment vu les troubles d’avant-guerre. C’est pourquoi la simple remarque sur le diplôme : « délivré en temps de guerre ».
A PARTIR DE 1944
Etant pianiste, pour moi, ma vie était toute tracée : obtenir un diplôme d’artiste. J’étais
Suivie par le meilleur professeur et pédagogue, à tel point que j’ai pu assimiler
un an de matière en 4 mois. Ce rêve fut brutalement interrompu en 1944
19/0/31944
Par un dimanche ensoleillé, j’ai assisté à une matinée de piano de Beethoven. Toute imbibée de musique, à la sortie, j’aperçois mon père, très énervé, qui nous attendait et disait : « dépêches-vous, les Allemands ont envahi la ville. Il faut vite rentrer, personne ne sait ce qui nous arrivera. » Les rues étaient complètement vides et nous allongions nos pas vers le métro. Effectivement, la peur, l’angoisse, la souffrance ont rempli notre proche avenir.
D’abord, le triste sort des Juifs, que tout le monde connaît, et qui étaient – entre autres horreurs – conduits en pleine nuit au bord du Danube, pour y être fusillés (une de mes très bonnes amies avec sa mère).
En même temps, les bombardiers lourds, américains commencèrent à détruire massivement la ville. On dormait tout habillés de peur de devoir courir à la cave au moment où les sirènes commençaient à hurler.
ARRIVEE DES TROUPES SOVIETIQUES
2/07/1944
… et ce qui devait arriver, arriva. Angoissés dans la cave, nous entendions les bombes tomber, un bruit de plus en plus fort, pendant que la petite radio annonçait « des avions lourds américains bombardent le Bois et les environs », (c’est là où nous habitions). L’obscurité était totale et un dernier bruit énorme, la bombe était tombée sur notre maison (grande maison solide de 4 étages), qui est disparue au-dessus de nos têtes et jusqu’à la cave. Puis, le silence. Quelqu’un a crié : « la maison est en feu ». Tout le monde commençait à crier et à se précipiter vers la porte – qui n’existait plus… - personne ne pouvait sortir, empêchés par des gravats qui fermaient complètement l’issue. Les hommes commençaient à déblayer ce qui nous a permis, après des heures, de ramper vers la lumière.
Il y avait tellement de poussière dans l’air, que l’on ne pouvait pas respirer. Alors ma mère, qui était la prévoyance même, commençait à distribuer des gants de toilette humides (qu’elle avait préparés à l’avance) que nous mettions contre nos bouches et nez et cela nous aidait quelque peu.
Après avoir pu sortir, j’arrivais à un escalier en ruine où j’ai vu un homme traîner derrière lui, dans la boue, un tailleur en soie (shantung) blanche. C’était le mien qui a été livré par notre firme le jour précédent. J’aurais voulu pleurer, mais je n’avais plus de larmes…
Etant donné que la grande partie de notre appartement était en ruine, il fallait trouver un autre endroit pour loger. Cet endroit était le grand immeuble du bureau – au coeur de la ville -, avec 2 locaux séparés, un où l’on gardait le stock et où l’on travaillait tous les jours, l’autre un beau salon où l’on présentait la collection. Il y avait 3 caves en béton contre les attaques aériennes.
Les bombardements incessants devenaient tellement intenses que nous étions obligés de descendre définitivement dans la cave, le 24 décembre 1944, pour y rester jusqu’à mi-mars !
Entre temps, les russes étaient également en ville. Les allemands se sont retranchés dans un hôtel de luxe qui se trouvait vis-à-vis de notre bureau et ont placé un canon sur un coin près de nous. J’étais convaincue que nous ne pourrions pas survivre à cette situation. Deux ennemis face à face en ville et le troisième dans les airs. C’était démoniaque. Les russes gagnant du terrain, on voyait les allemands très énervés, rentrer et sortir de l’hôtel et un « beau matin » ils pliaient bagage et partaient vers Buda, (côté colline de la ville où se trouve la château, anciennement résidence du gouverneur – actuellement magnifique musée de peintures).
Les allemands, étant arrivés à Buda, ont fait exploser tous les ponts. Les personnes et les trams sont tombés dans le Danube par -20° !
Un de mes amis, qui se trouvait dans un tram, tombait également dans l’eau glacée, ainsi que les chevaux, tous emportés par le courant fort du Danube. Il était sauvé, mais attrapait une maladie des reins qui l’emporta peu de temps après. Il avait 26 ans.
Entre temps, la bataille faisait rage sur la colline, mettant les deux protagonistes face à face, et mon oncle, qui était soldat, a été tué pendant ces derniers affrontements.
Pendant ce temps, nous avions faim et rien à manger. Mais, avant le siège, ma mère, ingénieuse comme toujours, et encore dans notre appartement, grillait des tranches de pain, les mettant dans un sac en toile « pour les mauvais jours ». Dans la cave, elle nous a distribué une tranche par personne et par jour. C’est cela qui nous a sauvé.
Après une des grandes batailles, un soir, deux russes descendaient dans la cave et désignaient avec leurs bras étendus, quelques hommes, entre autres mon père et un de nos amis, pour les suivre. Ils disparaissaient dans la nuit, nous laissant désespérées ne sachant pas, si nous pouvions les revoir un jour. Quatre jours après, ils sont réapparus en s’enfuyant de leur captivité dans une caserne aux environs de Budapest. Nous n’avons jamais su ce qui leur était arrivé là-bas, ils ne désiraient pas en parler.
Un autre soir, un jeune russe faisait son apparition dans la cave. Une dame âgée, locataire de l’immeuble, employait une jeune fille chez elle. La fille était cachée et le russe la réclamait à la dame, qui faisait semblant de ne pas le comprendre. Le russe prit son arme et voulait tuer la dame. Là-dessus, la fille se montrait et le russe l’a traînée dans la salle des chaudières. Après un certain temps, ils sont revenus et le russe partait. Le lendemain il est revenu et portait dans ses bras un rouleau de soie – qu’il a pillé dans un magasin quelque part, et le donna à la fille ! Tous les appartements et tous les magasins étaient ouverts et tout le monde pouvait y prendre ce qu’il voulait. C’était hallucinant. Il y avait mille choses similaires qui nous faisaient froid dans le dos.
Les premières troupes de soldats russes venaient du Caucase, donc le savoir-vivre leur était complètement inconnu, ils étaient analphabètes et faisaient des choses inimaginables. Ils étaient comme des bêtes qui sortaient de leurs cages. Une bande de sauvages. Par exemple : ils rentraient dans un magasin, faisaient le feu sur le parquet, puis, avant de quitter, ils vidaient tout et partaient en laissant brûler le feu, le parquet et plus tard toute la maison… Les habitants ne voyaient rien puisqu’ils étaient dans la cave.
A PARTIR DE 1944
Etant pianiste, pour moi, ma vie était toute tracée : obtenir un diplôme d’artiste. J’étais
Suivie par le meilleur professeur et pédagogue, à tel point que j’ai pu assimiler
un an de matière en 4 mois. Ce rêve fut brutalement interrompu en 1944
19/0/31944
Par un dimanche ensoleillé, j’ai assisté à une matinée de piano de Beethoven. Toute imbibée de musique, à la sortie, j’aperçois mon père, très énervé, qui nous attendait et disait : « dépêches-vous, les Allemands ont envahi la ville. Il faut vite rentrer, personne ne sait ce qui nous arrivera. » Les rues étaient complètement vides et nous allongions nos pas vers le métro. Effectivement, la peur, l’angoisse, la souffrance ont rempli notre proche avenir.
D’abord, le triste sort des Juifs, que tout le monde connaît, et qui étaient – entre autres horreurs – conduits en pleine nuit au bord du Danube, pour y être fusillés (une de mes très bonnes amies avec sa mère).
En même temps, les bombardiers lourds, américains commencèrent à détruire massivement la ville. On dormait tout habillés de peur de devoir courir à la cave au moment où les sirènes commençaient à hurler.
ARRIVEE DES TROUPES SOVIETIQUES
2/07/1944
… et ce qui devait arriver, arriva. Angoissés dans la cave, nous entendions les bombes tomber, un bruit de plus en plus fort, pendant que la petite radio annonçait « des avions lourds américains bombardent le Bois et les environs », (c’est là où nous habitions). L’obscurité était totale et un dernier bruit énorme, la bombe était tombée sur notre maison (grande maison solide de 4 étages), qui est disparue au-dessus de nos têtes et jusqu’à la cave. Puis, le silence. Quelqu’un a crié : « la maison est en feu ». Tout le monde commençait à crier et à se précipiter vers la porte – qui n’existait plus… - personne ne pouvait sortir, empêchés par des gravats qui fermaient complètement l’issue. Les hommes commençaient à déblayer ce qui nous a permis, après des heures, de ramper vers la lumière.
Il y avait tellement de poussière dans l’air, que l’on ne pouvait pas respirer. Alors ma mère, qui était la prévoyance même, commençait à distribuer des gants de toilette humides (qu’elle avait préparés à l’avance) que nous mettions contre nos bouches et nez et cela nous aidait quelque peu.
Après avoir pu sortir, j’arrivais à un escalier en ruine où j’ai vu un homme traîner derrière lui, dans la boue, un tailleur en soie (shantung) blanche. C’était le mien qui a été livré par notre firme le jour précédent. J’aurais voulu pleurer, mais je n’avais plus de larmes…
Etant donné que la grande partie de notre appartement était en ruine, il fallait trouver un autre endroit pour loger. Cet endroit était le grand immeuble du bureau – au coeur de la ville -, avec 2 locaux séparés, un où l’on gardait le stock et où l’on travaillait tous les jours, l’autre un beau salon où l’on présentait la collection. Il y avait 3 caves en béton contre les attaques aériennes.
Les bombardements incessants devenaient tellement intenses que nous étions obligés de descendre définitivement dans la cave, le 24 décembre 1944, pour y rester jusqu’à mi-mars !
Entre temps, les russes étaient également en ville. Les allemands se sont retranchés dans un hôtel de luxe qui se trouvait vis-à-vis de notre bureau et ont placé un canon sur un coin près de nous. J’étais convaincue que nous ne pourrions pas survivre à cette situation. Deux ennemis face à face en ville et le troisième dans les airs. C’était démoniaque. Les russes gagnant du terrain, on voyait les allemands très énervés, rentrer et sortir de l’hôtel et un « beau matin » ils pliaient bagage et partaient vers Buda, (côté colline de la ville où se trouve la château, anciennement résidence du gouverneur – actuellement magnifique musée de peintures).
Les allemands, étant arrivés à Buda, ont fait exploser tous les ponts. Les personnes et les trams sont tombés dans le Danube par -20° !
Un de mes amis, qui se trouvait dans un tram, tombait également dans l’eau glacée, ainsi que les chevaux, tous emportés par le courant fort du Danube. Il était sauvé, mais attrapait une maladie des reins qui l’emporta peu de temps après. Il avait 26 ans.
Entre temps, la bataille faisait rage sur la colline, mettant les deux protagonistes face à face, et mon oncle, qui était soldat, a été tué pendant ces derniers affrontements.
Pendant ce temps, nous avions faim et rien à manger. Mais, avant le siège, ma mère, ingénieuse comme toujours, et encore dans notre appartement, grillait des tranches de pain, les mettant dans un sac en toile « pour les mauvais jours ». Dans la cave, elle nous a distribué une tranche par personne et par jour. C’est cela qui nous a sauvé.
Après une des grandes batailles, un soir, deux russes descendaient dans la cave et désignaient avec leurs bras étendus, quelques hommes, entre autres mon père et un de nos amis, pour les suivre. Ils disparaissaient dans la nuit, nous laissant désespérées ne sachant pas, si nous pouvions les revoir un jour. Quatre jours après, ils sont réapparus en s’enfuyant de leur captivité dans une caserne aux environs de Budapest. Nous n’avons jamais su ce qui leur était arrivé là-bas, ils ne désiraient pas en parler.
Un autre soir, un jeune russe faisait son apparition dans la cave. Une dame âgée, locataire de l’immeuble, employait une jeune fille chez elle. La fille était cachée et le russe la réclamait à la dame, qui faisait semblant de ne pas le comprendre. Le russe prit son arme et voulait tuer la dame. Là-dessus, la fille se montrait et le russe l’a traînée dans la salle des chaudières. Après un certain temps, ils sont revenus et le russe partait. Le lendemain il est revenu et portait dans ses bras un rouleau de soie – qu’il a pillé dans un magasin quelque part, et le donna à la fille ! Tous les appartements et tous les magasins étaient ouverts et tout le monde pouvait y prendre ce qu’il voulait. C’était hallucinant. Il y avait mille choses similaires qui nous faisaient froid dans le dos.
Les premières troupes de soldats russes venaient du Caucase, donc le savoir-vivre leur était complètement inconnu, ils étaient analphabètes et faisaient des choses inimaginables. Ils étaient comme des bêtes qui sortaient de leurs cages. Une bande de sauvages. Par exemple : ils rentraient dans un magasin, faisaient le feu sur le parquet, puis, avant de quitter, ils vidaient tout et partaient en laissant brûler le feu, le parquet et plus tard toute la maison… Les habitants ne voyaient rien puisqu’ils étaient dans la cave.
A PARTIR DE 1944
Etant pianiste, pour moi, ma vie était toute tracée : obtenir un diplôme d’artiste. J’étais
Suivie par le meilleur professeur et pédagogue, à tel point que j’ai pu assimiler
un an de matière en 4 mois. Ce rêve fut brutalement interrompu en 1944
19/0/31944
Par un dimanche ensoleillé, j’ai assisté à une matinée de piano de Beethoven. Toute imbibée de musique, à la sortie, j’aperçois mon père, très énervé, qui nous attendait et disait : « dépêches-vous, les Allemands ont envahi la ville. Il faut vite rentrer, personne ne sait ce qui nous arrivera. » Les rues étaient complètement vides et nous allongions nos pas vers le métro. Effectivement, la peur, l’angoisse, la souffrance ont rempli notre proche avenir.
D’abord, le triste sort des Juifs, que tout le monde connaît, et qui étaient – entre autres horreurs – conduits en pleine nuit au bord du Danube, pour y être fusillés (une de mes très bonnes amies avec sa mère).
En même temps, les bombardiers lourds, américains commencèrent à détruire massivement la ville. On dormait tout habillés de peur de devoir courir à la cave au moment où les sirènes commençaient à hurler.
ARRIVEE DES TROUPES SOVIETIQUES
2/07/1944
… et ce qui devait arriver, arriva. Angoissés dans la cave, nous entendions les bombes tomber, un bruit de plus en plus fort, pendant que la petite radio annonçait « des avions lourds américains bombardent le Bois et les environs », (c’est là où nous habitions). L’obscurité était totale et un dernier bruit énorme, la bombe était tombée sur notre maison (grande maison solide de 4 étages), qui est disparue au-dessus de nos têtes et jusqu’à la cave. Puis, le silence. Quelqu’un a crié : « la maison est en feu ». Tout le monde commençait à crier et à se précipiter vers la porte – qui n’existait plus… - personne ne pouvait sortir, empêchés par des gravats qui fermaient complètement l’issue. Les hommes commençaient à déblayer ce qui nous a permis, après des heures, de ramper vers la lumière.
Il y avait tellement de poussière dans l’air, que l’on ne pouvait pas respirer. Alors ma mère, qui était la prévoyance même, commençait à distribuer des gants de toilette humides (qu’elle avait préparés à l’avance) que nous mettions contre nos bouches et nez et cela nous aidait quelque peu.
Après avoir pu sortir, j’arrivais à un escalier en ruine où j’ai vu un homme traîner derrière lui, dans la boue, un tailleur en soie (shantung) blanche. C’était le mien qui a été livré par notre firme le jour précédent. J’aurais voulu pleurer, mais je n’avais plus de larmes…
Etant donné que la grande partie de notre appartement était en ruine, il fallait trouver un autre endroit pour loger. Cet endroit était le grand immeuble du bureau – au coeur de la ville -, avec 2 locaux séparés, un où l’on gardait le stock et où l’on travaillait tous les jours, l’autre un beau salon où l’on présentait la collection. Il y avait 3 caves en béton contre les attaques aériennes.
Les bombardements incessants devenaient tellement intenses que nous étions obligés de descendre définitivement dans la cave, le 24 décembre 1944, pour y rester jusqu’à mi-mars !
Entre temps, les russes étaient également en ville. Les allemands se sont retranchés dans un hôtel de luxe qui se trouvait vis-à-vis de notre bureau et ont placé un canon sur un coin près de nous. J’étais convaincue que nous ne pourrions pas survivre à cette situation. Deux ennemis face à face en ville et le troisième dans les airs. C’était démoniaque. Les russes gagnant du terrain, on voyait les allemands très énervés, rentrer et sortir de l’hôtel et un « beau matin » ils pliaient bagage et partaient vers Buda, (côté colline de la ville où se trouve la château, anciennement résidence du gouverneur – actuellement magnifique musée de peintures).
Les allemands, étant arrivés à Buda, ont fait exploser tous les ponts. Les personnes et les trams sont tombés dans le Danube par -20° !
Un de mes amis, qui se trouvait dans un tram, tombait également dans l’eau glacée, ainsi que les chevaux, tous emportés par le courant fort du Danube. Il était sauvé, mais attrapait une maladie des reins qui l’emporta peu de temps après. Il avait 26 ans.
Entre temps, la bataille faisait rage sur la colline, mettant les deux protagonistes face à face, et mon oncle, qui était soldat, a été tué pendant ces derniers affrontements.
Pendant ce temps, nous avions faim et rien à manger. Mais, avant le siège, ma mère, ingénieuse comme toujours, et encore dans notre appartement, grillait des tranches de pain, les mettant dans un sac en toile « pour les mauvais jours ». Dans la cave, elle nous a distribué une tranche par personne et par jour. C’est cela qui nous a sauvé.
Après une des grandes batailles, un soir, deux russes descendaient dans la cave et désignaient avec leurs bras étendus, quelques hommes, entre autres mon père et un de nos amis, pour les suivre. Ils disparaissaient dans la nuit, nous laissant désespérées ne sachant pas, si nous pouvions les revoir un jour. Quatre jours après, ils sont réapparus en s’enfuyant de leur captivité dans une caserne aux environs de Budapest. Nous n’avons jamais su ce qui leur était arrivé là-bas, ils ne désiraient pas en parler.
Un autre soir, un jeune russe faisait son apparition dans la cave. Une dame âgée, locataire de l’immeuble, employait une jeune fille chez elle. La fille était cachée et le russe la réclamait à la dame, qui faisait semblant de ne pas le comprendre. Le russe prit son arme et voulait tuer la dame. Là-dessus, la fille se montrait et le russe l’a traînée dans la salle des chaudières. Après un certain temps, ils sont revenus et le russe partait. Le lendemain il est revenu et portait dans ses bras un rouleau de soie – qu’il a pillé dans un magasin quelque part, et le donna à la fille ! Tous les appartements et tous les magasins étaient ouverts et tout le monde pouvait y prendre ce qu’il voulait. C’était hallucinant. Il y avait mille choses similaires qui nous faisaient froid dans le dos.
Les premières troupes de soldats russes venaient du Caucase, donc le savoir-vivre leur était complètement inconnu, ils étaient analphabètes et faisaient des choses inimaginables. Ils étaient comme des bêtes qui sortaient de leurs cages. Une bande de sauvages. Par exemple : ils rentraient dans un magasin, faisaient le feu sur le parquet, puis, avant de quitter, ils vidaient tout et partaient en laissant brûler le feu, le parquet et plus tard toute la maison… Les habitants ne voyaient rien puisqu’ils étaient dans la cave.
Decouverte de deux oeuvres de jeunesse d’eugene de bie
Eugène De Bie naquit le 10 mars 1914 à Waterlael-Boitsfort. Sa famille est d’origines hollandaise et wallonne. Pour des raisons professionnelles, son père, ingénieur, est transféré à Jemappes. Eugène De Bie y passera son enfance. Très tôt, il prend conscience de sa vocation et sera inscrit à l’Institut de Mons où il suit les cours de J.Verleye. C’est ce peintre gantois qui, de très loin, comptera le plus pour De Bie. Ensuite, durant deux ans à St-Luc. Et enfin il réalise son rêve et entre à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles. Ce cycle d’études s’achève peu après le milieu des années 30 par un stage de deux ans au Musée du Louvre. Il nous laisse de ces années deux portraits d’amis de jeunesse : Les portraits d’Anna Goossens (1935) et de Fernand Hauquier (1936)
Clowns musiciens – huile sur panneau h 21 x l 17
Ce tableau est le premier cadeau offert par Tibo Dengyel à sa future épouse
Mon mariage avec un artiste peintre m’a fait connaître, à côté de bons moments, la bohème, la difficulté de l’existence et l’émerveillement devant l’art de la peinture.
Le peintre qui faisait toujours ce qu’il adorait faire, toujours de bonne humeur, était très facile à vivre et – miracle ! me conduisait – après sa disparition – et après quelques années d’études, également sur le chemin chatoyant des couleurs.
(Extraits des mémoires de Lyvia Dengyel Salgo)
Deces de madame lyvia salgo veuve du peintre hongrois tibor dengyel
Nous avons le regret de vous annoncer la mort de Madame Lyvia Salgo, épouse du Peintre Hongrois Tibor Dengyel, survenue le 28 avril 2020 dans sa 95e année.
Madame Dengyel était née à Budapest le 31 octobre 1925 dans une famille bourgeoise. Son père, Monsieur Salgo, dirigeait une entreprise de haute couture, ayant une succursale à Bruxelles.
Lyvia Salgo était à Budapest durant la seconde guerre mondiale. Elle vécut les bombardements américains, les combats de Budapest et l’arrivée des troupes soviétiques.
En 1948, après de nombreuses péripéties, Lyvia Salgo et sa mère parvinrent à fuir vers l’Ouest pour arriver enfin à Bruxelles.
Prochainement nous publierons les mémoires de Lyvia Salgo sur les sites www.artpromotionsa.be
LEGENDES DES PHOTOS
De gauche à droite
2011 - Commission Européenne. Lyvia Dengyel . SE Mme Agnès Vargha, Ambassadeur de Hongrie auprès de l'UE - Le Commissaire hongrois Laszlo Andor,
Portrait de Lyvia Dengyel à l'âge de 30 ans réalisé par Tibor Dengyel
2014 - Autour du portrait de Roi Baudouin (réalisé par Dengyel) - Commanderie, Siège du Syndicat d'Initiative et de Promotion de Bruxelles
2013 - Banca Monte Paschi Belgio - L'Ambassadeur Kovacz, Livia Dengyel et Mr Fabricio Gionnoti,Directeur General de la banque
Mme Lyvia Dengyel
2013 - Institut Balassi - Bruxelles -Lyvia Dengyel et l'Ambassadeur de Hongrie Tomas Ivan Kovacz
Eugene de bie figure dans le benezit depuis 1999
BENEZIT (Paris)
@Edition 1999
Editions Gründ – Paris – Tome 2 – pp 295
De BIE Eugène
Né le 10 mars 1914 à Watermael-Boitsfort (Bruxelles). Mort le 20 août 1983 à l'hôpital de Quimper (Finistère), accidentellement. XXe siècle.
Actif aussi en France. Belge. Peintre de composition à personnages, portraits,
figures, paysages, natures mortes. Fantastique.
Il fut élève de l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, et remporta le Prix Godecharle et le Prix de Rome. Une bourse lui permit un séjour de deux ans à Paris, où il fréquenta assidûment le Musée du Louvre et peut-être l'École du Louvre. A la suite d'un premier voyage en Bretagne, il se fixa au Guilvinec, près de Quimper, de 1947 à 1960. Ensuite, il partagea son temps entre Bruxelles et Le Guilvinec , où il possédait désormais une maison de vacances, près de laquelle un accident de voiture provoqua sa mort. Il a participé à de nombreuses expositions collectives, parmi lesquelles: 1979: Palais des arts et de la culture de Brest, 1982: Galerie Présences de Bruxelles, Foire Internationale de Bâle, IIe Triennale mondiale d'art figuratif à Lyon (où il obtint le Grand Prix de Composition), 1983: De Brueghel à Magritte à Lausanne, etc...Il a également montré ses œuvres dans de nombreuses expositions personnelles, entre autres: 1973 exposition rétrospective au Palais des arts et de la Culture de Brest. 1977 exposition rétrospective à l'Abbaye de Forest (Bruxelles), et, après sa mort: Bruxelles en 1983, Bâle en 1984, à la mairie du Guilvinec 1984, à l'abbaye de Forest en 1984, au Musée des Beaux-Arts de Mons (Belgique) en 1985.
De Bie a peint sur tous les thèmes : quelques paysages, surtout de Bretagne, des natures mortes, d'assez nombreux portraits ou personnages en situation: Le Repos du pêcheur par exemple. Mais c'est surtout dans les scènes d'imagination et dans les sujets fantastiques qu'il force l'attention. Dans les scènes
d'imagination, il s'est choisi quelques personnages dans lesquels il se retrouve sans doute: des clowns, Saint-Antoine en proie à la tentation, don Quichotte dans ses désillusions. Dans les sujets fantastiques, il accumule ensemble des éléments disparates, issus de ses rêves ou de ses fantasmes avec des obsessions souvent provoquées par le conflit latent entre son mysticisme et d'évidentes pulsions érotiques.
Quant à la technique, elle a évolué considérablement avec l'évolution des thèmes traités. Elle a évolué dans le sens d'une recherche de plus en plus poussée d'une fidélité descriptive minutieuse, exigée en particulier par les sujets fantastiques, donc irréels, auxquels il faut conférer crédibilité par la précision réaliste du détail. Ses sources ont été diverses: on reconnaît des souvenirs de Brueghel, de Jérôme Bosch, puis, avec un saut dans le temps, de Dali et surtout de Magritte, aussi bien quant à ce dernier dans les thèmes et les "collages" d'éléments disparates que dans la technique et jusqu'à la gamme des gris teintés qu'éveille quelque rouge: Le poids - Le diable dans la boutique - L'œuf musical - Le grand théâtre - La clé de l'espace - La coulisse - L'œuf infernal - La ronde endiablée - Le puits - Les femmes de l'été, et d'autres. Malgré les sources et malgré les apparentements, c'est à dire malgré Bosch et malgré Magritte, De Bie a toujours récusé avoir un lien avec le surréalisme, revendiquant pour son compte le caractère fantastique. Pour conclure, on ne peut aujourd'hui que s'étonner de la relative méconnaissance qui a frappé une œuvre finalement considérable.
#Jacques Busse
Sur les pas d'eugene de bie en bretagne - aout 2018
S'il est certains artistes si commodes à placer dans une catégorie rigide, c'est là sans doute une preuve de leur manque de renouveau, d'exigence envers eux-mêmes. Une fois le style mis en place, il ne s'agit plus pour eux que d'exploiter toutes les variations sur un même thème. Eugène De Bie est un artiste qui se dérobe à toute catégorie. Il suffit de regarder quelques-unes de ses toiles pour se rendre compte de ce qu'il pouvait extraire de son art. Fantastique, baroque, anecdotique, expressionniste, bien malin qui pourrait lui accoler une étiquette. De Bie est tout cela à la fois mais avec la force de n'être rien d'une manière exclusive.
Né en 1914 à Watermael-Boitsfort (Bruxelles) issu d'une famille wallonne, De Bie s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles où il suit les cours du fougueux Van Haele. Trois autres personnalités influenceront ses débuts : Anto Carte qui lui enseigne les lois de la composition, Permeke à travers qui il découvre la rudesse de la vie flamande et, enfin, Ensor qui exerce sur le jeune artiste une influence plus intellectuelle. Deux ans à l'Ecole du Louvre à Paris parachèvent sa formation.
Mais la guerre interrompt ses premières oeuvres. Blessé en 1940, il se retrouve avec son épouse et ses deux fils, dans une pauvreté qui l'empêche de se consacrer pleinement à la peinture. On retrouve dans les toiles des périodes "rouge" et "noire", les préoccupations et les fantômes de la guerre qui hantent son imagination. Heureusement, peu à peu, l'existence se fait plus clémente et quelques oeuvres sont vendues.
C'est alors que surgit la Bretagne qui exercera sur le peintre une fascination qui ne se démentira pas jusqu'à sa mort. L'atmosphère du lieu, le chaleureux accueil des habitants l'émerveillent. Et De Bie s'immerge dans la lumière oscillante et la puissance des éléments. Cette terre riche de légendes et de mystères le laisse tout entier à la frénésie de peindre : natures mortes, paysages de campagne, marines, vues de ports, portraits de pêcheurs qu'il saisit en pleine activité, rien ne doit échapper à l'oeil et au pinceau.
Installé au Guilvinec, petit port du Sud Finistère, le peintre est fasciné par les nombreux cirques qui s'y arrêtent. Commence alors une période où baladins, comédiens, masques et draperies se côtoient dans d'étranges compositions lunaires. Tous les mystères du spectacle et de l'artifice y sont contenus. Peu à peu, sa vision de la nature et sa conscience du surnaturel le portent à une interprétation mystique du monde.
Mille neuf cent cinquante-deux sera l'année des rencontres : Cocteau, Malraux, Picasso, tous le fortifient dans sa démarche mais lui font également prendre conscience de sa solitude au Guilvinec. C'est ainsi qu'en 1960, la famille De Bie revient à Bruxelles. Sensiblement, l'imaginaire de l'artiste s'affine, se présente comme source d'inspiration essentielle. Cet imaginaire qui s'incarne dans le personnage à la fois pathétique et théatral de Don Quichotte.
Les dernières années voient s'épurer cet univers intérieur et amènent Eugène De Bie à la maturité. Fort de son expérience bretonne, ayant côtoyé une nature puissante et belle, il se tourne vers la synthèse ultime de l'imaginaire et du réel qu'il organise par un code de couleurs, de lignes et de constructions géométriques. Les figures humaines semblent confrontées à l'infini et s'avancent avec sérénité vers leur destin.
Le 7 juillet 1983, sur une route de Bretagne, le destin frappe cruellement. Un accident de voiture coûte la vie à la compagne du peintre. Eugène De Bie, grièvement blessé, s'éteint le 20 août et s'en va rejoindre son épouse dans le petit cimetière du Guilvinec.
Ainsi disparut un homme dont l'unique ambition aura été de croire en l'art, de vivre par lui et d'y trouver une source de joie. Il n'est pas nécessaire d'en dire plus. Regardons, simplement, et rappelons cette phrase du grand Rodin : "Les belles oeuvres, qui sont les plus hauts témoignages de l'intelligence et de la sincérité humaines, disent tout ce que l'on peut dire sur l'homme et sur le monde, et puis elles font comprendre qu'il y a autre chose que l'on ne peut connaître".
Didier Paternoster
Licencié en Histoire de l'Art ULB
Collaborateur au Conseil des Musées Bruxellois.
Voir des oeuvres bretonnes sur les rubriques "ACTUALITES" et "ARTISTES / Belgique/ De Bie/Bretagne
Portraits (photos) des artistes
Une " Galerie de portraits" des artistes dont nous présentons des oeuvres.
Eugene de bie (1914-1983) à exposé a plusieurs reprises à la galerie bodenschatz à bâle
Hommage Madame J. Sandrès de la Galerie Bodenschatz – Bâle – Suisse
Artiste de naissance, a dédié sa vie à l’Art. Créateur infatigable, à légal des plus grands, il trouva dans son berceau une technique éblouissante. Précurseur du surréalisme, autant que de l’expressionnisme. Epris de baroque, sur la fin de sa vie, son interprétation fut plus pathétique, s’appuyant sur un symbolisme plusieurs fois millénaire de l’œuf brisé et de l’oiseau mort.
Eugène De Bie vous aviez deux visions du monde.
L’une qui se joue de la destinée avec pour toile de fond, des escaliers, des tréteaux, des drapés et des tiroirs secrets.
L’autre, celle du pays de votre cœur. Une fenêtre basse s’ouvrant sur votre chère Bretagne, terre de légendes, de spiritualité et de mélancolie. L’austérité des Bretons, leur mode de vie teinté de courage fut un exemple pour vous, chaque jour. Confrontés à des éléments hors mesure, ces hommes avaient pour obsession d’apprivoiser la mort. Comme eux, cette peur vous poursuivra toute votre vie. Un mystère vous hantait, celui de l’éphémère passage de l’homme parmi tant de merveilles et tant de décombres.
Votre œuvre est un mélange de l’union du Nord fantastique avec la rationalité latine.Vous avez médité plus sur les êtres et sur la nature que sur les idées.
C’est dans votre appartement exigu de l’Avenue Van Volxem à Forest-Bruxelles, dans ce salon qui vous servait d’atelier, que naîtront des œuvres d’une inventivité sidérante, nourries d’affirmations originales. Projection de vos rêves et de vos fantasmes. C’est de là aussi que reviendra, dynamisé, réduit à l’essentiel, votre « blanc » aux multiples nuances.
Mais n‘était-ce pas la teinte franche des façades bretonnes où se reflétaient les ombres géantes des arlequins tristes qui dansaient autour des corolles aux feux de la Saint-Jean ou bien l’univers de pâleur symbole de votre quête vitale ?
Partagés entre érotisme et spiritualité, certains de vos personnages semblent écrire votre histoire personnelle. Vous êtes à la fois, montreur de marionnettes et de gens du voyage aux allures fières, si poignants dans leur malheur.
Eugène De Bie, vous êtes proche d’Erasme et de cet esprit de la Renaissance qui approuvait la folie.
Vous avez connu la douleur de la mort de votre fille Bernadette, puis la révolte et un sentiment d’injustice. Pétri d’angoisses devant le gouffre de votre existence et la peur de la mort, votre œuvre se dirigea de plus en plus vers le fantastique. Dans la religion, vous y avez lu l’expression de la misère réelle. Lorsque vous représentez le Christ en marin, parmi les marins, c’est à l’Eglise que vous donnez une leçon d’humilité.
Eugène De Bie, vous étiez un homme simple et cette simplicité vous permettait de parler de vos jours de misère et de pauvreté. Elle vous autorisait à mentionner la joie acquise par votre travail et votre foi en vos propres raisons. Vous étiez fier d’un succès tardif où s’incarnait pour vous la projection des certitudes à venir.
Grâce à votre œuvre, vous êtes présent parmi nous, avec vos tumultes, vos rêves et votre éternelle nostalgie du paradis perdu et que vous aviez retrouvé en Armorique. La mer s’en souvient, nous pouvons entendre les orgues de l’océan célébrer votre glorieux passage. Cet océan qui orna souvent la fenêtre de votre pauvre logis du Guilvinec.
Votre œuvre s’inscrit dans ce monde d’aventure spirituelle où la nef poétique met le cap vers l’inconnu. Vous aviez encore à dire. Vous n’avez pu le faire. Au bout de votre voyage, la mort s’est profilée. Ce voile sombre des passions de la vie que vous connaissiez si bien vous a recouvert, avec votre épouse, sur les routes du Finistère le 20 août 1983.
J. SANDRES – Bâle – Octobre 1999
Trente cinq ans deja ( 1983-2018)
MORT DU PEINTRE EUGENE DE BIE EN BRETAGNE
On apprend en France, la mort de notre compatriote Eugène De Bie, à la Clinique de Quimper, des suites d’un accident de la circulation qui s’est produit près de Pont-l’Abbé en Bretagne. Au cours de cet accident, Mme De Bie avait également trouvé la mort. L’artiste et sa compagne reposent au cimetière du Guilvinec où ils avaient un propriété.
Le peintre Eugène De Bie était né à Watermael-Boitsfort en 1914. Il descendait d’une famille frisonne dont le nom s’est illustré, dès le XVIIe siècle, dans l’histoire de la peinture flamande. Eugène De Bie avait étudié à l’Académie des Beaux-Arts dns les ateliers de Van Haelen et Anto-Carte, et, pendant deux ans, à l’Ecole du Louvre à Paris.
Il se partagea, dès 1947, entre notre pays et la Bretagne à laquelle il voua toute sa vie un profond attachement spirituel.
Eugène De Bie nous laisse le souvenir d’un peintre courageux qui a vécu de son art et de son idéal, et que le destin a brisé dans son automne.
Extrait d’un article de Paul Caso
Publié dans LE SOIR du 1er septembre 1983
Portrait du roi baudouin - article paru dans la libre belgique-decembre 2014
UN DERNIER GESTE DE LA REINE FABIOLA
Grâce à elle, un portrait du roi Baudouin restera belge !
Triste coïncidence : alors que la Belgique rend l'ultime hommage à la reine Fabiola, se termine ces samedi 13 et dimanche 14 décembre à la Commanderie, au 17 de la rue de la Chapelle - en face de l'église du même nom - une exposition d'une cinquantaine d'oeuvres du peintre hongrois Tibor Dengyel, avec comme pièce exceptionnelle un portrait du jeune roi Baudouin réalisé en 1955.
"Le peintre Dengyel, décédé à Bruxelles en 2000, avait laissé à sa veuve, Mme Livia Dengyel-Salgo, habitant toujours à Bruxelles, diverses oeuvres dont ce portrait du Roi", explique Pierre Goffin, responsable de Art Promotion SA qui organise des expositions en Belgique et à l'étranger.
"Ayant fait sa connaissance peu après la mort de son mari, nous nous sommes occupés, par l'intermédiaire de l'ASBL Association pour la promotion artistique d'exposer les oeuvres de son mari. Parmi celles-ci se trouvait le portrait du Roi. Nous avons restauré et encadré ce tableau et proposé à Mme Dengyel de l'offrir au Palais. Puis nous avons évoqué le projet avec Carine Verstraeten du Syndicat d'Initiative lui demandant conseil pour contacter le Palais. La reine Fabiola a accusé réception de sa lettre et a proposé de garder ce tableau au siège du Syndicat d'Initiative, en souvenir de son défunt mari. Ce qui fut fait officiellement lors de la présente exposition..."
UN DEMI SIECLE A BRUXELLES
Mais qui était donc Tibor Dengyel ? Comme le précise l'historien de l'art Didier Paternoster, Tibor Dengyel, décédé en mai 2000 à Bruxelles, aurait eu 101 ans. A 17 ans, fort de sa passion pour le dessin et la peinture, il entra à l'Académie, puis en 1935, rejoignit Budapest pour y poursuivre ses études artistiques.
Après avoir obtenu une bourse lui permettant d'aller approfondir ses connaissances en Turquie ou en Belgique, il opta pour notre pays où il arriva en 1948. Etabli à Bruxelles, il y poursuivit sa carrière. Excellent connaisseur de l'histoire de l'art, il s'orienta vers la restauration d'oeuvres anciennes. Mais Dengyel fut avant tout un artiste avide de créer et se consacra à une oeuvre toute personnelle.
UN PORTRAIT AUSSI D'ACHILLE VAN ACKER
Didier Paternoster rappelle ainsi qu'"à son parcours de créateur se superposa une vocation de pédagogue qui l'amena à diriger un cours privé à Ixelles, Auderghem, Woluwe-Saint-Lambert...".
Son univers ? "Des portraits, des paysages, des vues de villes, des types populaires et figures du folklore, nus, bouquets, évocations fantastiques et scènes truculentes de kermesse ou de carnaval"... Pour l'artiste, "l'essentiel n'est pas de dresser un portrait fidèle du lieu, mais d'en souligner les éléments qui font sa beauté et sa particularité. La preuve en est que nombre de paysages sont nés dans l'intimité de l'atelier, et parfois de nombreuses années après la visite de l'artiste".
PROPHETE EN SON PAYS D'ADOPTION
De même, Tibor Dengyel faisait des "portraits classiques mais avec beaucoup de profondeur psychologique. Beaucoup de ses portraits sont des commandes, mais on ne le surprend jamais à flatter le modèle. Au-delà de l'apparence, de la physionomie proprement dite, c'est bien plus l'intériorité qui l'attire." Si on lui doit une cinquantaine de portraits outre-Moerdijk, Tibor Dengyel a peint le roi Baudouin mais aussi le Premier ministre Achille Van Acker. Ces deux oeuvres ont assis sa réputation dans ce domaine.
A l'occasion du centenaire de sa naissance, trois expositions avaient eu lieu à Bruxelles en 2013 : au siège de la Banca Monte Paschi Belgio, à l'Institut Balassi Brussels et à la Gallery Pictura Aeterna au Petit Sablon. Ce week-end, on peut le découvrir ces 13 et 14 décembre de 11 à 18 h à la Commanderie.
Christian Laporte,La Libre Belgique, Jeudi 11 mars 2014
SM le Roi Baudouin
Huile s/toile 70x50
Tableau peint par Tibor Dengyel en 1955
Suivant le souhait exprimé par SM la Reine Fabiola, don par Madame Livia Dengyel-Salgo(Veuve de l’Artiste) au Syndicat d’Initiative et de Promotion de Bruxelles, d’un portrait de SM le Roi Baudouin, réalisé en 1955 par le peintre hongrois Tibor Dengyel (1913-2000)
A cette occasion
Exposition des œuvres de Tibor Dengyel
Salons de la Commanderie -Rue de la Chapelle 17 à 1000 Bruxelles
Sous le Patronage de L’Ambassade de Hongrie, Madame Livia Dengyel-Salgo, Syndicat d’Initiative -Bruxelles Promotion 1886, Balassi Institut Brussels (Institut Culturel Hongrois à Bruxelles)
Novembre/décembre 2014
Pianistes, sopranes, groupes folkloriques
Il est de coutume, lors des vernissages, d'inviter un pianiste, une soprane, un groupe de musique folklorique...en collaboration avec les Ambassades des pays dont sont originaires les peintres.
Auto-portraits et portraits
"AUTO-PORTRAITS ET PORTRAITS"
réalisés par des artistes dont nous exposons des oeuvres
Photos de quelques artistes dont nous exposons des oeuvres
"PHOTOS DE QUELQUES ARTISTES DONT NOUS EXPOSONS DES OEUVRES"
Visite de l'ambassadeur de france - 2013 -
S.S. Monsieur Bernard Valero,
Ambassadeur de France auprès de SM le Roi des Belges,
nous a fait l'honneur de visiter l'exposition
EUGENE DE BIE (1914-1983) - ARMAND JAMAR (187O-1946)
OEUVRES BRETONNES
Commanderie-oeuvres bretonnes - 2013
Le 14 novembre 2013, a eu lieu le vernissage de l'exposition,
OEUVRES BRETONNES - Eugène De Bie (1914-1983) & Armand Jamar (1870-1946)
DANS LES SALONS DU SIEGE DU SYNDICAT D'INITIATIVE ET PROMOTION DE BRUXELLES
En présence de Monsieur Sylvain Berger
Consul Général de France,
du Comité de l'Association des Bretons de Belgique,
de Madame Martine Allais,
Déléguée Permanente de la "Délégation Bruxelles-Région Bretagne,
de Madame Carine Verstaeten, Secrétaire Général et de Monsieur Emile Dereymaeker, Administrateur Délégué du Syndicat d'Initiative et de Promotion de Bruxelles
Gallery pictura aeterna - tibor debgyel (1913-2000) - 100e anniversaire de sa naissance-2013
DERNIERE EXPOSITION A l'OCCASION
DU 100e ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE DE L'ARTISTE
A la Gallery Pictura Aeterna
Rue des Quatre Fils Aymon 26 (Petit Sablon)
1000 Bruxelles
Du 4 au 26 octobre 2013
Retrospective tibor dengyel au balassi institute brussels - 2013
A L'OCCASION DU 100e ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE
DU PEINTRE HONGROIS TIBOR DENGYEL (1913-2000)
RETROSPECTIVE
Sous le patronage de SE Monsieur Tamas Ivan Kovacs,
Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de Hongrie
et de Madame Livia Dengyel-Salgo, veuve de l’artiste.
BALASSI INSTITUTE BRUSSELS
Institut Culturel Hongrois
Treurenberg 10
1000 Bruxelles
VERNISSAGE ET CONCERT DE PIANO
LE JEUDI 3 OCTOBRE 2013
De 19h00 à 21h30
L’exposition est ouverte
du 4 octobre au 7 novembre 2013
du lundi au vendredi, de 10h00 à 17h00
Contacts et informations:
GOFFIN Pierre
E.Mail goffinpierre@yahoo.fr
0477/42 51 76
www//artpromotionsa.be
Dengyel a la banca monte paschi belgio - 2013
VERNISSAGE DE L'EXPOSITION
TIBOR DENGYEL
Peintre hongrois
1913-2000
A LA BANCA MONTE PASCHI BELGIO
Rue Joseph II, 24
1000 Bruxelles
Le jeudi 12 septembre 2013
A L'OCCASION DU 100e ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE DE L'ARTISTE
Plus d'une centaine de personnes ont répondu à l'invitation de Monsieur Fabio Giannotti, Directeur Général de la Banca Monte Paschi Belgio
Parmi les personnalités présentes on remarquait:
Mr Fabio Giannotti, Directeur Général de la Banca Monte Paschi Belgio
Madame Livia Salgo-Dengyel,Veuve de l'artiste,
S.E. Monsieur Tamas Ivan Kovacs, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de Hongrie
S.E. Madame Natalie Sabanade, Ambassadeur de Georgie
Madame Adrienne Buranyi, Chargée des projets du Balassi Institut Brussels
(Institut Culturel Hongrois)
Madame Carine Verstraeten, Secrétaire Générale & Mr Monsieur Emile Dereymaeker, Administrateur Délégué du Syndicat d'Initiative et de Promotion de Bruxelles.
Josyanne et Pierre Goffin, organisateurs de l'exposition.
L'exposition est ouverte jusqu'au lundi 30 septembre 2013
du lundi au vendredi de 9h30 à 16h00.
Contacts et informations:
Goffin Pierre
E.Mail goffinpierre@yahoo.fr
0477/42 51 76
www//artpromotionsa.be
Creation d'une galerie virtuelle
Josyanne et Pierre Goffin
ont le plaisir de vous inviter à visiter
L’EXPOSITION D’ENSEMBLE
organisée à l’occasion de la mise en ligne d’une
GALERIE VIRTUELLE AU NOM D’ART PROMOTION
en collaboration avec Artprice.
Pour accéder à cette galerie, il vous suffit de cliquer sur la référence ci-dessous.
http://web.artprice.com/store/K-Gallery-Art-Promotion-sa
Toutes les œuvres exposées sont à vendre.
N'hésitez pas à nous contacter.
Régulièrement, nous présenterons des expositions à thème ou consacrées à des artistes d’origines diverses
(Belgique, Belarus, Chine, Hongrie, Italie, Kazakhstan, Russie, Ukraine…)
Cette galerie «virtuelle» vient en complément des expositions que nous organisons depuis plus de trois ans à la Villa Maintenon à Uccle.
Pour en savoir plus sur les oeuvres et les artistes,
il suffit de cliquer sur l’image des œuvres qui vous intéressent.
Pour avoir l’image en plein écran, vous devez cliquer à nouveau sur l’image choisie.
Enfin, nous vous invitons à visiter ou à revisiter
NOTRE SITE INTERNET
www//artpromotionsa.be
Vous y trouverez des informations sur nos artistes, nos expositions, les événements….. que nous avons organisés ou organiserons à l’avenir.
CONTACTS
Josyanne & Pierre Goffin
goffinpierre@yahoo.fr - 32(0)477/42 51 76
Vernissage de l'exposition eugène de bie - armand jamar - oeuvres bretonnes
Le jeudi 1 mars 2012, inauguration de l'exposition
EUGENE DE BIE (1914-1983) ARMAND JAMAR(1870-1946)
OEUVRES BRETONNES
Exposition placée sous le Patronage de S.E.Madame Michèle Boccoz,
Ambassadeur de France auprès du Royaume de Belgique.
Au cours de la soirée, mini-concert de cornemuse par Monsieur Bruce Hardie.
L'exposition est ouverte du 3 au 18 mars 2012, uniquement les week-ends de 15h00 à 19h00.
Contacts: goffinpierre@yahoo.fr
Vernissage de l'exposition elizabete melbarzde
"Vernissage de l’exposition"
"Elizabete Melbarzde"
"Lettonie"
"Œuvres récentes"
En présence de S.E. Madame Lelde Lice-Licite Ambassadeur de Lettonie en Belgique
et de S.E. Madame Ilze Juhansone, Ambassadeur de Lettonie auprès de l’Union Européenne
Le samedi 19 novembre 2011
Level 13 Europe Sprl
« Villa Maintenon »
Avenue Montjoie 98
1180 Bruxelles
Au cours de la soirée, mini-récital par le saxophoniste letton Artis Gaga
Paysages du belarus - villa maintenon
"PAYSAGES DU BELARUS"
"VILLA MAINTENON"
"Sous le patronage de S.E.Monsieur Andreï Yeudachenka"
Vernissage de l’exposition, PAYSAGES DU BELARUS, à la Villa Maintenon, le jeudi 22 septembre 2011.
En présence de S .E. Monsieur Andreï Yeudachenka, Ambassadeur du Belarus à Bruxelles, Mgr Tomasz Grysa, Conseiller de la Nonciature Apostolique, du Révérend Andriy Maksymovitch, Secrétaire de la Nonciature, de Madame Yulia Andreeva, Premier Secrétaire de l’Ambassade du Belarus, de Madame Alla Kruglick, Attaché Culturel de l'Ambassade d’Ukraine, de Madame Mascha et Monsieur Alexandre Pouchkine, descendant du célèbre poète russe Alexandre Pouchkine.
Au cours de la soirée, concert par le pianiste bélarus Timur Sergeyenia qui a interprété
"6 Moments Musicaux Op. 16 de S. Rachmaninov".
Photos: Hervé Goffin
"Exposition ouverte du 24 septembre au 16 octobre, les samedis et dimanches" "de 15h00 à 19h00".
Renseignements: 0477/42 51 76
Hommage au peintre hongrois tibor dengyel
"UNE EXPOSITION REMARQUABLE"
dans un cadre dont une partie chargé d'histoire
(Première enceinte de la Ville de Bruxelles datant de XIIIe siècle)
"TIBOR DENGYEL"
Kolozsvar (ex-Hongrie) 1913 – Bruxelles 2000
Plus de 60 oeuvres (huiles, dessins, gouaches) de diverses périodes sont exposées.
"INSTITUT CULTUREL HONGROIS"
Treurenberg 10
1000 Bruxelles
L'exposition est ouverte jusqu'au vendredi 7 octobre 2011
du lundi au vendredi de 10h00 à 17h00
"INFORMATIONS SUR LES OEUVRES EXPOSEES"
Pierre Goffin
0477/42 51 76
goffinpierre@yahoo.fr
"AUTRES INFORMATIONS SUR L'ARTISTE ET SON OEUVRE"
www://artpromotionsa.be
Tibor dengyel - exposition au berlaymont- commission europeenne
COMMISSION EUROPEENNE
SALON DES PRESIDENTS
Participation d'oeuvres de
TIBOR DENGYEL
(1913-2000)
A l'exposition
SOMEWHERE IN EUROPE
SEVEN HUNGARIAN ARTISTS IN BRUSSELS
Soirée du jeudi 14 juillet 2011
en présence de SE Mme Agnés Vargha, Représentante Permanente de la Hongrie auprès de l'Union Européenne, de Monsieur le Commissaire Européen Laszlo Andor et de Madame Veuve Tibor Dengyel
Jean luyens- "villa maintenon"
Le 28 avril 2011,
soirée d'inauguration,
à la VILLA MAINTENON à Uccle,
chez Mr et Mme Andrew Fielding,
Level 13 Europe,
de l'exposition
JEAN LUYENS
Membre des Artistes de la Marine belge.
en présence de l'artiste et de son épouse.
Au cours de la soirée, la pianiste ELODIE VIGNON
a interprété des oeuvres de Franz Liszt.
Tibor dengyel - pictura aeterna gallery - sablon - mars/avril 2011
EXPOSITION
TIBOR DENGYEL
Peintre Belgo-Hongrois
1913-2000
Visite de Mme Tibor Dengyel, Veuve de l'artiste Tibor Dengyel décédé en 2000, de l'exposition consacrée à l'oeuvre de son mari, à la galerie PICTURA AETERNA au Sablon à Bruxelles.
Armand jamar - villa maintenon - novembre 2010
EXPOSITION
ARMAND JAMAR
1870-1946
Peintre post-impressionniste belge
Oeuvres réalisées lors de ses voyages en
Algérie, Belgique, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Pays-Bas et Suisse.
Soirée inaugurale du jeudi 18 novembre en présence de
S.E. Monsieur Jean-Jacques de Dardel, Ambassadeur de Suisse,
S.E. Monsieur Amar Bendjama, Ambassadeur d'Algérie,
Du petit-fils de l'artiste, Monsieur André Jamar et son épouse,
Des arrières petits-enfants de l'artiste, Madame Corine Jamar et son époux,
et Monsieur Frédéric Jamar et son épouse.
Au cours de cette soirée, récital de piano par Madame Elodie Vignon.
Soiree offerte par level 13 europe a l'occasion de l'exposition du peintre elizabete melbarzde - lettonie
SOIREE OFFERTE PAR LEVEL 13 EUROPE
A L'OCCASION DE L'EXPOSITION DU PEINTRE ELIZABETE MELBARZDE
LETTONIE
Vendredi 23 septembre 2010
VILLA MAINTENON A UCCLE
En présence de S.E. Monsieur Raimonds Jansons, Ambassadeur de Lettonie à Bruxelles
et de l'artiste Elizabete Melbarzde, venue spécialement de Riga pour cette occasion.
A cours de cette soirée le violoncelliste letton Valters Puce a donné un petit récital et les danseuses
argentines Ana Iommi et Natalia Sardi ont exécité une impovisation dansée sur fond de toiles et de musique jouée interprètée par Christophe Lagnaux.
Vernissage de l'exposition borys buryak à spa
VERNISSAGE DE L'EXPOSITION DE L'ARTISTE UKRANIEN
BORYS BURYAK
GALERIE PRINCE DE CONDE
SPA
Le samedi 7 août 2010
Le public avait répondu très nombreux à l'invitation au vernissage de l'exposition
du peintre ukrainien Borys Buryak.
Retenu en Ukraine l'artiste n'a pu assister à cet événement. Toutefois, les visiteurs ont été très heureusement surpris de découvrir l'artiste au travers de ses tableaux exposés dans
cette magnifique galerie entièrement restaurée.
Nus, Paysages, Natures mortes, Fleurs... étaient bien mis en valeur et ont été appréciés par les amateurs.
Plusieurs personnalités avaient tenu à réhausser cet événement de leur présence dont
S.E. Monsieur IHOR DOLHOV, nouvel Ambassadeur d'Ukraine auprès du Royaume de Belgique et de l'OTAN, Monsieur JOSEPH HOUSSA, Bourgmestre de la Ville de Spa,
Madame ALEXANDRA PHILIPPE, Directrice des Centres Culturels de Spa....
Concert promenade
CONCERT PROMENADE
AUTOUR DES TABLEAUX DU PEINTRE HONGROIS TIBOR DENGYEL
Villa Maintenon
Avenue Montjoie 98
1180 Bruxelles
Près de soixante membres de "Femmes d'Europe" "Section Hongroise"
étaient présents le jeudi 20 mai 2010 pour assister, dans la magnifique propriété de Mr et Mme Fielding,
au concert promenade donné à l'occasion de
l'exposition du peintre Hongrois Tibor Dengyel décédé à Bruxelles il y a dix ans.
Deux excellents artistes, Hanna Bardos-Féltoronyi (Mezzo-Soprano) et Daniel Bartos (Violon)
ont interprété divers morceaux qui s'associaient aux tableaux exposés.
Après le concert, un buffet "Hongrois" a été offert aux participants.
Soirée inaugurale de l'exposition tibor dengyel (avril 2010) - villa maintenon
SOIREE OFFERTE PAR MR ET MME ANDREW FIELDING (LEVEL 13 EUROPE SPRL)
DANS LE CADRE DE L'EXPOSITION DU PEINTRE HONGROIS TIBOR DENGYEL
A L'OCCASION DU 10e ANNIVERSAIRE DE SA MORT
Le jeudi 22 avril 2010
Dans les Salons de la
SPRL LEVEL 13 EUROPE SPRL
Mr et Mme Andrew Fielding
Avenue Montjoie 98
1180 Bruxelles
En collaboration avec la Sa Art Promotion et l'Asbl Association pour la Promotion Artistique,
En présence de:
Mme Veuve Tibor Dengyel
Mr Armand De Decker, Président du Sénat et Bourgmestre d'Uccle,
Mme Lengyel, Consul de Hongrie à Bruxelles
Dr. Krisztina Reményi, Conseiller Culturel de l'Ambassade de Hongrie et Directrice de l'Institut Culturel Hongrois,
Mr Georges Letayf de Wallonie-Bruxelles International
Mme Carine Verstraeten et Emile Dereymaeker du Syndicat d'Initiative et de Promotion de Bruxelles
POUR TOUT CONTACT
goffinpierre@yahoo.fr
Soiree offerte par level 13 europe a l'occasion de l'exposition du peintre chinois liu nan
SOIREE OFFERTE PAR LEVEL 13 EUROPE A L'OCCASION DE L'EXPOSITION DU PEINTRE CHINOIS LIU NAN
Le jeudi 24 novembre 2009
Dans les Salons de la
SPRL LEVEL 13 EUROPE SPRL
Avenue Molière 213
1050 Bruxelles
En collaboration avec la Sa Art Promotion et l'Asbl Association pour la Promotion Artistique,
En présence de:
S.E Monsieur Zhang Yuanyuan, Ambassadeur de la République Populaire de Chine,
S.E Monsieur Vladimir Senko, Ambassadeur du Belarus,
S.E.Monsieur Victor Gaiciuc, Ambassadeur de Moldavie,
Monsieur Xia Wanfa, Conseiller Culturel de l'Ambassade de Chine,
Madame Zhu Yueqin, Premier Secrétaire Culturel de l'Ambassade de Chine,
Monsieur Volodia Statkov, Ministre Conseiller de l'Ambassade de Bulgarie,
Monsieur Kazakova , Conseiller à la Représentation de la Bulgarie auprès de l'UE,
Monsieur Octavian Berzan, Conseiller auprès de l'Ambassade de Moldavie.
En cours de soirée, les invités ont eu le plaisir d'écouter un récital donné par la Soprane Madame Martine Reyners, accompagnée au piano par le pianiste Mr Hein Boterberg, Directeur musical - Operastudio Gent.
Photos. Hervé Goffin
Contact
"goffinpierre@yahoo.fr"
Soiree inaugurale de l'exposition d'ensemble
Le 24 septembre 2009, soirée inaugurale de l'exposition
« Un voyage artistique »
« depuis l’Union Européenne »
« à travers l’Europe de l’Est et l’Asie Centrale »
« jusqu’au Moyen et Extrême Orient»
en présence de plusieurs diplomates dont
S.E. le Nonce Apostolique Monseigneur Glacinto Berloco,
S.E. Monsieur Christo Gueorguiev, Ambassadeur de Bulgarie,
S.E. Monsieur Raimonds Jansons, Ambassadeur de Lettonie,
S.E. Monsieur Vladimir Senko, Ambassadeur du Belarus,
de fonctionnaires des Institutions Européennes et de quelques artistes.
Soirée inaugurale de l'exposition borys buryak - level 13 - molière
"Exposition Borys Buryak" Soirée inaugurale du jeudi 4 décembre 2008
en présence de nombreuses personnalités dont
S.E. Monsieur l’Ambassadeur Andri Veselovski
Chef de la Mission d’Ukraine auprès de l’Union Européenne,
SE. Monsieur Bersheda, Ambassadeur d'Ukraine auprès du Royaume de Belgique,
de l'artiste Borys Buryak, de son épouse et de leur fille.
Cette soirée a été agrémentée par un concert de Noël donné par le Groupe Ukrainien Loubistock.
Borys buryak (ukraine) chez level 13 europe- molière
"Borys Buryak"
"Ukraine"
"chez"
"Level 13 Europe Sprl"
Après l’exposition d’hommage rendue au peintre Eugène De Bie en octobre dernier,
c’est au tour de l’Ukrainien Borys Buryak d’occuper les prestigieuses cimaises
de l’espace privé Level 13 Europe
au domicile de Monsieur et Madame Andrew Fielding.
Dans le cadre de cette élégante demeure, une trentaine de tableaux
donnent un bel aperçu de la production d’un artiste discret
qui ose encore vivre de son art.
Né en 1953 dans le village de Podvirnè dans la région de Tchernivsti en Ukraine,
Borys Buryak passe toute sa scolarité dans son pays natal,
et plus particulièrement dans la ville de Lviv.
Il y séjourne encore actuellement.
Mais sa peinture a largement dépassé les frontières de l’Ukraine pour s’imposer
dans l’Europe entière et notamment à Vienne, Paris et Bruxelles.
Ces dernières années, on a pu régulièrement admirer ces tableaux à la K Gallery au Sablon
qui a, entre autres découvertes, largement contribué à la reconnaissance de l’artiste dans notre pays.
Une reconnaissance bien méritée puisque l’une des qualités essentielles de Borys Buryak
est de transfigurer la réalité en une sorte de feu d’artifice de couleurs et de matière
qui agit comme un baume sur notre grisaille chronique.
En alchimiste du pinceau, il plie le quotidien à sa vision lumineuse des choses,
décompose les formes en une mosaïque aux larges aplats, dont la puissante ossature n’en rend pas moins palpable une sensibilité certaine. Sans déroger totalement aux règles de la figuration,
sa démarche s’inscrit pourtant dans un processus de déconstruction du réel
qui donne à nombre de tableaux l’apparence de puzzles sommairement assemblés.
Et pourtant, quelle cohérence dans ces compositions-là !
Rompue aux exigences d’un enseignement classique, la main du peintre possède cette assurance qui permet à l’imagination de s’exprimer sans entrave.
Curieux de tout, Borys Buryak observe le monde avec un brin de candeur,
à l’affût de ces lumières qui vous métamorphosent un paysage en une impression durable.
La fraîcheur du printemps réchauffée par un soleil encore timide.
Le silence opaque des premières neiges pesant sur une massive église de campagne.
Ses natures mortes aux relents d’abstraction jouent sur des contrastes bien marqués entre surfaces rugueuses, presque sculptées et d’autres où le pinceau effleure à peine la toile.
Ses bouquets sont autant des gerbes de couleurs.
Et lorsqu’il s’attarde au corps humain, c’est avec une prédilection non dissimulée pour les courbes féminines. Silhouettes modelées, sculptées dans une pâte fluide avec une économie de moyens qui touche à l’épure.
Didier Paternoster
Une initiative conjointe de Messieurs Andrew Fielding ( Level 13 Europe Sprl)
Pierre Goffin (Asbl Association pour la Promotion Artistique)
qui vise à mieux se connaître entre Européens par la découverte d’artistes de l’Union européenne
et des pays limitrophes.
Exposition du 6 au 22 décembre.
Level 13 Europe Sprl, Avenue Molière 213 à 1050 Ixelles.
Hommage à eugène de bie chez level 13 europe sprl-molière
S’inscrivant dans une initiative qui vise à mieux se connaître entre Européens
par la découverte d’artistes de l’Union européenne et des pays limitrophes,
l’exposition propose un bel aperçu d’une œuvre originale et généreuse
qui n’a pas pris une ride.
Il y a 25 ans disparaissait prématurément le peintre Eugène De Bie (1914-1983).
Cet artiste inclassable, aux talents multiples, évoluait dans un univers qui mêlait,
en une sorte de théâtre fantastique, les évocations d’une Bretagne qui lui était chère,
les visions d’un monde mystérieux et parfois sulfureux
mais aussi un attachement indéfectible à l’être humain.
On a pu admirer ses huiles et dessins dans le cadre d’une élégante demeure privée,
Chez Pauline et Andrew Fielding
Avenue Molière 213 à 1050 Bruxelles
Du 12 au 26 octobre 2008
Sous le patronage du Commissariat Général aux Relations Internationales de la Communauté Wallonie Bruxelles et du Magazine l'Evénement.
Une initiative de
Level 13 Europe Sprl
Asbl Association pour la Promotion Artistique
Art Promotion sa
Hommages aux peintres dengyel, de bie et hadjimladenov
Pour sa dernière exposition dans ses locaux de la rue Charles Hanssens (fin de bail), la K Gallery rend un hommage à trois artistes disparus.
"Tibor Dengyel" Hongrie - 1913-2000
"Eugène De Bie" Belgique -1914-1983
"Naoum Hadjimladenov" Bulgarie - 1894-1974
Gallery garden - quartier schuman
"GALLERY GARDEN"
Rue Stevin 206
1000 Bruxelles
(Quartier Schuman)
"Oeuvres de Borys Buryak"
Sous le patronage de l'Ambassade d'Ukraine.
Exposition organisée en collaboration avec la K Gallery
Du 9 juin au 11 juillet 2008
Vernissage du 17 juin 2008
En présence de l'artiste, de son épouse et de leur fille
venus spécialement d'Ukraine à l'occasion de cette exposition.
Couleurs d'ukraine (printemps 2008) k gallery
"COULEURS D'UKRAINE"
Sous le patronage de l'Ambassade d'Ukraine en Belgique.
Du 26 avril au 25 mai 2008
A l'occasion des Nocturnes du Printemps du Sablon
Lors du violent orage qui s'est abattu sur Bruxelles, le jeudi 15 mai, le vernissage de l'exposition a été interrompu en raison de l'inondation d'une partie de la galerie.
Borys buryak (ukraine) k gallery
"Oeuvres de Borys Buryak"
A l'occasion des Nocturnes du Sablon
Du 30 novembre au 22 décembre 2008
Sous le patronage de l'Ambassade d'Ukraine
Borys buryak expose dans le midi de la france
"Borys Buryak expose dans le Midi de la France"
Chambres d'hôtes "Lahargou"
Chemin de la Plaine 65
40230 Orx
Anita & Daniel PIERRE
présentent, durant la saison, une dizaine de toiles de Borys Buryak.
http://www.lahargou.fr
Bijoux dans une valise - k gallery
La Galerie Meno Nisa de Vilnius (Lituanie) expose des créations de bijoux de 25 artistes lituaniens.
Soirée d'inauguration en présence de nombreux diplomates dont SE Madame Nijolé Zambaité, Ambassadeur de Lituanie auprès du Royaume de Belgique de S.E. Monsieur l'Ambassadeur Rytis Martikonis, Chef de la Représentation permanente de Lituanie auprès de l’UE.....
La petite galerie de vilnius (lituanie)
"LA PETITE GALERIE DE VILNIUS (Lituanie) à Bruxelles"
"En collaboration avec la Représentation Permanente de Lituanie auprès de l'UE"
Du 7 au 25 novembre 2007
Le mardi 6 novembre, soirée inaugurale de l'exposition en présence de nombreux diplomates dont S.E. Monsieur l'Ambassadeur Rytis Martikonis, Chef de la Représentation permanente de Lituanie auprès de l’UE et de SE Madame Nijolé Zambaité, Ambassadeur de Lituanie auprès du Royaume de Belgique.
Bijoux et histoire de géorgie
"Saison Géorgienne 2007"
"Bijoux et Histoire"
"L'Ancienne Géorgie, Carrefour de l'Europe et de l'Asie"
organisée par le Centre de la Culture et des Arts de Géorgie,
sous le patronage de l'Ambassade de Géorgie et avec le soutien du Commissariat général aux Relations Internationales de la Communauté française.
Présentation de l'exposition et soirée inaugurale du 19 octobre 2007 en présence de SE. Mme Salome Samadashvili, Ambassadeur de Géorgie et de Mr Philippe Suinen, Commissaire Général aux Relations internationale de la Communauté française Wallonie-Bruxelles.
Trésors et couleurs d'ukraine - saint géry - bruxelles
"TREASURES AND COLOURS OF UKRAINE"
"Holograms of Scythian art pearls"
"And works of modern Ukrainian artists"
Expostion organisée par l'Ambassade d'Ukraine en Belgique à l'occasion du 16e anniversaire de l'indépendance de l'Ukraine et du 15e anniversaire des relations diplomatiques entre l'Ukraine et le Royaume de Belgique.
La K Gallery a apporté sa collaboration à cet événement en exposant des oeuvres des artistes ukrainiens qu'elle représente, des toiles de Borys Buryak, Mychailo Demtsiu et Svitlana Lyashchuk-Lebiga et des sculptures d'Anatoly Valiev.
S.E. Monsieur Koval, Ambassadeur d'Ukraine en Belgique et son épouse, ont rehaussé de leur présence l'inauguration de cette exposition.
"svitlana lyashchuk-lebiga" "paysages d'ukraine" k gallery
"Svitlana Lyashchuk-Lebiga"
"Paysages d'Ukraine"
"Crimée et Carpates"
Vernissage de l'exposition le jeudi 9 août 2007 en présence de S.E. Monsieur Koval, Ambassadeur d'Ukraine auprès du Royaume de Belgique.
Une oeuvre du peintre eugène de bie aux musées du vatican
"Une oeuvre du peintre"
"EUGENE DE BIE (1914-1983)"
"Piéta Bretonne" gouache 50x60
"acquise par"
"les MUSEES DU VATICAN".
"Un événement dans la postérité de l'œuvre d'Eugène De Bie"
(Watermael-Boitsfort/Bruxelles 1914 – Quimper/France1983)
Une œuvre du peintre belge Eugène De Bie fait désormais partie des collections du Vatican. Il s'agit d'une « Pietà en Bretagne » peinte à la gouache dans les années soixante (50 x 65 cm ) qui a rejoint, il y a quelques semaines, les collections prestigieuses de la cité vaticane. Une belle reconnaissance pour l'artiste disparu en 1983 et dont l'œuvre compte quelques pièces d'art religieux qui avaient été réunies en une exposition thématique à la Basilique de Koekelberg (Bruxelles) en 1992, exposition dont le catalogue avait été préfacé par Mgr Danneels.
D'autres œuvres d'Eugène De Bie figurent déjà dans plusieurs édifices religieux d'Europe : une Croix monumentale en l'église Sainte-Marie-Mère-de-Dieu à Forest (Bruxelles), un Chemin de Croix en l'église Saint-Martin à Jemappes (Belgique), tous deux classés par l’IRPA « Institut Royal du Patrimoine Artistique de Belgique » , un Christ en croix dans la Chapelle de l’Ecole Sainte-Thérèse d’Ergue-Armel (Bretagne/France), une tête de Christ couronné d'épines au Couvent des Religieuses Trinitaires de Valence (Genève/Suisse) ainsi qu'un Saint-François en la cathédrale de Tempio (Sardaigne/Italie).
On sait combien la découverte de la Bretagne a été décisive dans le parcours personnel et artistique d'Eugène De Bie. La vie rude des pêcheurs, les paysages battus par l'Océan et le vent, mais aussi l'empreinte d'innombrables légendes et l'omniprésence des témoins de l'histoire religieuse, les calvaires notamment, ont eu un impact certain sur l'imaginaire du peintre. La « Pietà » vaticane appartient à cette veine bretonne et renoue avec une narration qui situe la vie du Christ dans un contexte local et non plus historique, d'où son appellation de « Pietà bretonne ». Loin des évocations emphatiques et militantes, la « Pietà » de De Bie s'attache à évoquer l'affliction en une scène intime dont certains protagonistes affirment clairement, par leur costume traditionnel, la transposition d'un moment de la vie du Christ en une autre époque et un autre lieu. Par sa composition claire et enlevée, des couleurs limpides et sa dynamique ascensionnelle, la « Pietà bretonne » donne une vision à la fois intimiste et puissante des souffrances du Christ.
Didier Paternoster
Septembre 2007
Vitraux réalisés d'après des oeuvres de mychailo demtsiu
"Vitraux réalisés d'après des oeuvres de Mychailo Demtsiu
par les Derix Glasstudios - Architectural Art Glass
Revensburg (Allemagne)".
Cette firme a réalisé des vitraux pour
La Congrégation des Soeurs de Ste Agnès - Fond du Lac - Wisconsin (USA),
Le Seattle-Tacoma International Airport - Seattle (USA),
La Rail Station - Bayonne - New Jersey (USA),
L'University St-Thomas - Millwaukie - Minnesota (USA)
Fleurs, paysages et marines k gallery - bruxelles
"Fleurs,Paysages et Marines"
A l'occasion de ce printemps 2007 précoce, la K Gallery a présenté une sélection d'oeuvres de ses artistes ayant pour thèmes les Fleurs, le Paysage et les Marines.
Exposition eda löhmus à spa
"Exposition Eda Löhmus à Spa"
Le samedi 28 avril 2007 a eu lieu, à la Galerie Prince de Condé à Spa, le vernissage de l'exposition d'oeuvres de l'artiste estonienne Eda Löhmus en présence de S.E. Madame Malle Talvet, Ambassadeur d'Estonie en Belgique, du Bourgmestre de Spa et de l'artiste Eda Löhmus.
Une trentaine d'oeuvres ont été exposées du 28 avril au 27 mai 2007.
Cette exposition a été réalisée en collaboration avec la Ville de Spa, la Galerie Prince de Condé, l'Ambassadeur d'Estonie, le Consulat d'Estonie à la Louvière et la K Gallery de Bruxelles.
50e anniversaire du traité de rome - k gallery
"50e ANNIVERSAIRE DU TRAITE DE ROME"
A l'occasion du 50e Anniversaire du Traité de Rome, la K Gallery s'est associée aux festivités organisées les 24 et 25 mars en exposant des oeuvres d'artistes de Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie, Tchèquie, Hongrie, Italie et Belgique. En marge de cette exposition, la galerie a aussi présenté des artistes d'Ukraine, Belarus, Russie et Ouzbekistan.
Exposition prolongée jusqu'au dimanche 15 avril 2007.
Xve noctures du sabon et expositions de tibor dengyel et de tuula aalto
"XVe NOCTURNES DU SABLON
EXPOSITIONS DU PEINTRE HONGROIS TIBOR DENGYEL
ET DE L'ARTISTE FINLANDAISE TUULA AALTO"
"CONCERTS MOZART"
Cette année, les Nocturnes du Sablon ont coïncidé avec deux expositions à la K Gallery. Tout d'abord, un hommage rendu au peintre hongrois "Tibor Dengyel",disparu en 2000,
et de l'artiste finlandaise "Tuula Aalto".
Durant les trois soirées des Nocturnes,
"des élèves du Conservatoire Royal de Bruxelles"
ont donné des petits concerts "Mozart" chez les commerçants affiliés à l'Association du Sablon, à la plus grande joie des visiteurs.
Artistes d'ukraine - a l'occasion du xve anniversaire de l'indépendance de l'ukraine
"Artistes d'Ukraine"
"A l'occasion du XVe Anniversaire de l'Indépendance de l'Ukraine"
Sous le patronage de SE. Monsieur Yaroslav Koval, Ambassadeur d'Ukraine en Belgique et en présence de divers diplomates du Belarus, Lettonie, Norvège.....
Vernissage de l'exposition valerij shkarubos (belarus) - k gallery
Le vendredi 20 octobre 2006, vernissage de l'exposition "Couleurs du Belarus" de l'"artiste Valerij Shkarubo", en présence de S.E. Monsieur l'Ambassadeur du Belarus et de Madame Vladimir Senko et de représentants du monde diplomatique.
Salon d'été 2006 - k gallery
"SALON D'ETE 2006"
Artistes de
BELARUS
Vladimir Kontsedaylov, Valerij Shkaruko, Sergey Bodarenko
BELGIQUE
Eugène De Bie, Armand Jamar, Jacano, Jozef Van Acker.
ESTONIE
Eda Löhmus
HONGRIE
Tibor Dengyel
UKRAINE
Borys Buyak, Mychailo Demtsiu, Petro Sypniak, Wasyl Fedoruk, Svitlana Lyashchuk-Lebiga, Abramakov, Anatoly Valiev, Vasyl Yarich.
RUSSIE
Tatania Sorokina, Potapof Oleg, Suvorova Masha, Suvorova Alexandra
CHINE
Liu Nan, Guan Wei Jun
JAPON
Paravents Japonais
TCHEQUIE
Jiri Voves
Vernissage de l'institut européen de l'aquarelle k gallery
Le jeudi 8 juin 2006, vernissage de l'exposition de l'"Institut Européen de l'Aquarelle" en présence de nombreux artistes
Byobu "paravents japonais" du groupe isam de tokyo - k gallery
EXPOSITION DE BYOBU (Paravents japonais) Groupe ISAM de Tokyo
Du 5 au 28 mai 2006
Sous le patronage de l'Ambassade du Japon
et avec le soutien du CGRI (Commissariat Général aux Relations Internationales de la Communauté Française de Belgique)
Visite à la k gallery de se monsieur l'ambassadeur de chine chengyuan guan
Le samedi 11 mars 2006, "visite à la K Gallery de S.E. Monsieur l'Ambassadeur Guan", Chef de la Mission de la République de Chine auprès de l'Union Européenne et de Madame Guan.
Vernissage de l'exposition liu nan - peintre chinois - k gallery
Le jeudi 2 mars 2006, à la K Gallery, vernissage de l'exposition "Liu Nan - Peintre Chinois" en présence de l'artiste et de son épouse, de Représentants de la Mission de la République Populaire de Chine auprès de l'UE, de SE Monsieur Vladimir Senko, Ambassadeur du Belarus, de Monsieur Mishustin, Ministre Conseiller, Chargé d'Affaire a.i. de l'Ambassade d'Ukraine.
Visite de l'exposition de l'artiste ukrainien borys buryak. à la k gallery
Le 31 janvier 2006, visite de l'exposition de l'artiste Ukrainien Borys Buryak. à la K Gallery, de Madame Nina Tarasyuk, épouse du Ministre des Affaires Etrangères d'Ukraine, de Madame Raïssa Morozova, Epouse de l'Ambassadeur d'Ukraine auprès de l'Otan et de Monsieur Sergei Sayenko, Premier Secrétaire de la Mission de l'Ukraine auprès de l'Otan.
Vernissage borys buryak 26 janvier 2006 - k gallery
Vernissage, le 26 janvier 2006, de l'exposition BORYS BURYAK - CLIN D'OEIL D'UN ARTISTE UKRAINIEN A LA BELGIQUE, en présence de l'artiste et de personnalités diplomatiques et politiques.
Concert de noël ukrainien au hilton brussels 21 décembre 2005
CONCERT DE NOEL AU HILTON BRUSSELS 21 DECEMBRE 2005
par la Chorale Loubistok de Lviv (Ukraine) à l'occasion de l'exposition aux cimaises du bar et du lobby de l'hôtel, des oeuvres des peintres ukrainiens Borys Buryak, Mychailo Demtsiu et Petro Sypniak.
Réception donnée par l'Ambassade d'Ukraine et l'Hôtel Hilton
Rétrospective du peintre belge jacano
Importante réstrospective des œuvres du peintre belge Jacano.
Une sélection de plus de septante d'huiles, aquarelles, céramiques... ont permis, à un très nombreux public, d'adminer des œuvres réalisées en Belgique, France, Italie, Amérique du Sud, Congo....
Cette exposition était une initiative de la Fondation Jacano.
Hors du temps - peintres du belarus - k gallery
Vernissage de l'exposition "Hors du temps - Peinture de Belarus"
à la K Gallery, le 30 juin 2005
Les quatre saisons - hôtel hilton brussels
LES QUATRE SAISONS - BAR ET LOBBY DE L'HÔTEL HILTON BRUSSELS
Bd de Waterloo, 38 à 1000 Bruxelles
Exposition d'œuvres de Borys Buryak, Mychailo Demtsiu, Petro Sypniak, basée sur les saisons.
Les œuvres sont changées au début de chaque saison (jusqu'au 30 juin 2006)
Couleurs d'ukraine - bar du brussels hilton hôtel - 2005
BAR DE L'HOTEL HILTON BRUSSELS
Bd de Waterloo 38 - 1000 Bruxelles
Du 15 septembre 2004 au 15 septembre 2005
"Couleurs d'Ukraine"
"Les quatre saisons vues par trois artistes de Lviv (Ukraine)"
Sous le patronage de l'Ambassade d'Ukraine en Belgique et de la Mission de l'Ukraine auprès de l'UE
21 décembre 2004
Inauguration de l'exposition et concert de Noël par le groupe Ukrainien Loubistok, en présence de nombreux diplomates.